Ras-le-bol chez les employés de la maison de retraite de Firmi
Social. Dans une lettre ouverte adressée à la population, les agents dénoncent une prise en charge des résidents très dégradée et un dialogue social depuis trop longtemps en berne.
À lire la lettre ouverte adressée par les employés de la maison de retraite de Firmi à la population, rien ne va plus, ou presque dans l’établissement. Des salariés visiblement excédés et qui n’arriveraient pas à se faire entendre ni de leur direction, ni du maire de la cité, président du CA : «Monsieur le Maire laisse les pleins pouvoirs au directeur, se déchargeant de ses responsabilités sous prétexte de ne pas comprendre les subtilités de nos métiers».
“Bulle de sérénité“
Selon les personnels signataires, la «dégradation de la prise en soins des résidents»ne serait pas un phénomène nouveau, puisqu’ils disent en avoir informé la direction «maintes et maintes fois», mais il se serait aggravé depuis l’extension de la structure. «Depuis cette extension, qui était présentée dans le bulletin municipal annuel comme une “bulle de sérénité “, le personnel soignant s’est vu petit à petit pris au piège avec une structure fermée où l’on “entasse “jusqu’à 36 résidents en journée. Ladite “bulle de sérénité “ayant alors laissé place à un lieu d’accumulation de tensions, d’agressivité, de cris et de chutes».
«Intolérable pour les résidents»
À ce qui précède, ils ajoutent «la suppression de postes de soins pour créer un pôle d’activités et de soins adaptés (PASA)», qui se verrait à présent qualifier de «non officiel» par le directeur. Et les personnels de dénoncer donc «la création d’une Unité Alzheimer et d’un pôle d’activités, sans budget pour assurer leur bon fonctionnement, et donc sans personnel supplémentaire». Tous les services seraient touchés
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