L’armée de terre augmente son contingent d’emplois

C’est un véritable bol d’air qu’offre l’armée de terre sur le front de l’emploi : l’État a décidé d’augmenter de 40 % le volume des recrutements en cours, déjà porté à 10 000 effectifs. Et ce, tant pour renforcer les missions extérieures de la France (Mali ou Centrafrique notamment) que pour « muscler » la présence sur le territoire national dans le cadre du plan Vigipirate en particulier.

Et l’armée compte bien sur les Aveyronnais pour rejoindre ses rangs. Rouvert à cet effet depuis le 1er septembre, le Cirfa (Centre d’information et de recrutement des forces armées) bat la campagne pour expliquer le bien fondé de ces 14 000 emplois à pourvoir pour des volontaires, hommes et femmes, âgés de 17 ans et demi à 29 ans.

Et les Rencontres de la sécurité intérieure (concernant également l’armée de terre engagée dans le plan Vigipirate), qui se déroulent actuellement en Aveyron, donnent l’occasion à l’adjudant-chef Stéphane, commandant du Cirfa et aux trois conseillers du centre, d’aller au-devant des jeunes pour les informer sur les opportunités qu’offrent les militaires : 400 métiers différents, des formations qualifiantes, une première expérience professionnelle... « Selon les années, on peut signer entre 30 et 70 contrats, constate l’adjudant-chef Stéphane. On espère cette année quelque 40 engagements ».

Pas de profil type

La mission du sous-officier et de son équipe est de tordre le cou « aux fausses idées que beaucoup se font de l’univers militaire. Certes, toutes les recrues sont formées durant douze semaines au métier de soldat. Par la suite, ils rejoignent les fonctions qu’ils ont choisies d’accomplir, qu’ils soient boulangers, mécaniciens, infirmiers, cuisiniers, secrétaires... Et pourront intégrer, comme tous les militaires, les missions que conduit la France à l’étranger tout au long de leur contrat ».

L’engagement peut se faire pour un an (« il s’agit alors de découvrir sans s’engager »), deux ans, trois ans ou cinq ans, chaque contrat pouvant être renouvelé jusqu’à quatre fois.

« Il n’y a pas vraiment de profil type du candidat, poursuit l’adjudant-chef Stéphane. Ils sont nombreux en revanche à avoir déjà visité le site internet de l’armée pour envisager leur projet. Certains poursuivent un idéal, d’autres sont diplômés mais n’ont pas de travail, ou sont amenés par leurs parents qui pensent que c’est bien pour leur enfant, certains veulent se donner une expérience avant de démarrer dans le civil le métier pour lequel ils sont qualifiés, d’autres n’ont aucune qualification... Tous pourront choisir une affectation. Et plus de 50 % d’entre eux choisissent le Sud-Ouest, pour ne pas être trop éloignés de l’Aveyron ! »

Cirfa de l’Aveyron : 05 65 75 58 22 et sur internet www.sengager.fr