Théâtre, impro : le festival NovAdo entre en scène

  • Après le test de 2014, le festival fait «pour les ados, par les ados et avec les ados» prend de l'ampleur.
    Après le test de 2014, le festival fait «pour les ados, par les ados et avec les ados» prend de l'ampleur. Repro CP
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Charles Leduc

Rodez. Programmé le mois prochain, le festival de théâtre s’étend au-delà des frontières de l’Agglo. Une petite déception entre néanmoins sur scène.

Novado, acte2. Du 3 au 28 novembre, la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Rodez organise la deuxième édition du «temps fort» qu’est le festival de rencontres théâtrales Novado. Un événement qui s’inspire de ce qui se fait depuis longtemps au Québec, fait «pour les ados, par les ados et avec les ados», rappelle Bruno Houlès, le directeur de la MJC.

Pièces de théâtre, lectures à haute voix, tournoi d’impro, critiques de spectacles ou émissions de radio, le NovAdo prend de l'ampleur et «rayonnera au-delà des frontières de l’Agglomération, car Millau et Decazeville y participeront». Concrètement, 22 représentations (le programme complet) et deux «Extrem’Ados» sont attendus le mois prochain. Et «16 établissements scolaires -cinq lycées et onze collèges- sont impliqués», poursuit Nora Triby, coordinatrice jeunesse de la MJC, avant que Bruno Houlès ne précise que «1900 élèves seront accueillis»

«Favoriser leur élan créateur»

La vocation de NovAdo ne change pas. Il s’agit de «sensibiliser les adolescents à l’art du théâtre», dit Sarah Vidal, adjointe au maire en charge de la Culture. CPlus que regarder, c’est favoriser leur élan créateur», renchérit son homologue de Rodez Agglomération, Jean-Michel Cosson.

Ce deuxième festival s’ouvrira cependant sur un regret. Une délégation de dix ados ruthénois s’étant rendu au Québec l’an passé, il avait été acté que c’était au tour de quelques jeunes Québécois de venir passer quelques jours en Aveyron. Mais la nouvelle est tombée il y a quelques jours, disent les organisateurs : «En raison de mesures politiques décidées au Canada, les jeunes du Québec ne peuvent plus se rendre à l’étranger dans le cadre d’échanges culturels».

L’an dernier, la première édition du festival a connu un franc succès. «L’implication que les jeunes ont mise explique cette réussite. Ce n’est plus du théâtre consommé; c’est du théâtre vécu», explique Jacqueline Santini, membre du conseil d’administration de la MJC. Puis, le directeur de la Maison des jeunes conclut : «Nous espérons que cette aventure sera aussi belle que la première. Et qu’il y en aura une troisième».

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