Deux Aveyronnais meilleurs apprentis de France

  • Les lauréats dont les deux Aveyronnais, Thimothé Calvet et Alexis Gasc.
    Les lauréats dont les deux Aveyronnais, Thimothé Calvet et Alexis Gasc. Olivier Courtil
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Olivier Courtil

Excellence. Organisé par les Meilleurs ouvriers de France, le concours national des Meilleurs apprentis de France en catégorie mécanique fut fécond avec six lauréats dont les deux Aveyronnais en lice!

«Je pense que j’ai réussi mais je doute», confiait Alexis Gasc, quelques minutes avant de connaître le palmarès. Cet Aveyronnais, âgé de 18 ans, de Tournemire, est finalement bel et bien rentré au panthéon des Meilleurs apprentis de France (Maf) en décrochant la médaille d’or dans la catégorie des métiers de la maintenance des véhicules automobiles. Et son camarade de classe à la chambre de métiers de l’Aveyron où s’est déroulé le concours pendant deux jours (vendredi et hier), Thimothé Calvet, fut aussi couronné, mention spéciale en prime. Ce qui faisait dire aux responsables et entourage: «C’est énorme!»

«Le savoir être» mis en avant

D’autant plus énorme que les Aveyronnais avaient une pression supplémentaire en jouant à domicile et le poids de la réussite avec déjà l’an dernier deux lauréats à ce même concours national de Maf, soit désormais 8 médailles d’or depuis 2008! Une satisfaction et une réussite forcément pour la chambre de métiers de l’Aveyron qui, avec Christophe Bayol, président du jury Maf, et Thierry Frayssinhes, président départemental des Meilleurs ouvriers de France, ont tenu à tirer un coup de chapeau à l’homme de l’ombre, celui qui a su tirer vers le haut et conduire à l’excellence les deux apprentis, à savoir Gilbert Lemoine, professeur et coach spécial de la filière mécanique. Outre le savoir-faire récompensé, c’est aussi «le savoir être» qui a été mis en avant. Ce concours, réunissant 22 candidats sur la ligne de départ, récompense «le travail, l’effort, la passion avec pour objectif de rester simple et humble». Une leçon de vie. C’est ce qu’affirmait ainsi Alexis, encore une fois avant de connaître son sort: «On apprend beaucoup. C’est très dur, ça fait vraiment avancer». Concrètement, le concours a nécessité deux semaines de préparation en plus des cours habituels, pour être opérationnel pendant 7h30 à travers dix épreuves. «Le concours était très élevé et relevé avec des notes au dixième», disait en guise de conclusion Gilbert Lemoine, expliquant la longue délibération, au bout du (beau) suspense. Quant à Alexis, rêvant d’être pilote sans jamais avoir conduit (!), il peut toutefois prétendre soigner les maux de véhicules de compétition. Son autre idéal devenu un peu plus réalité hier.

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