Le syndicat mixte du Lévezou irrigue le territoire de culture

  • Chargée de mission culture au syndicat mixte du Lévezou, Marjolaine Réfrégiers est une femme-orchestre.
    Chargée de mission culture au syndicat mixte du Lévezou, Marjolaine Réfrégiers est une femme-orchestre. RDS
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Coup de projecteur. Présente sur le terrain, à l’écoute de la population, des élus et des associations locales, Marjolaine Réfrégiers conjugue programmation, action de médiation et valorisation du patrimoine.

Elle a un grand bureau au 1er étage de l’ancien couvent (restauré) d’Arvieu. Mais, force est de reconnaître qu’elle a besoin de tout cet espace. Il est proportionnel à la taille du territoire sur lequel elle intervient. Soit les 17 communes des deux communautés de communes de Lévezou Pareloup et Pays de Salars ; de Flavin à Saint-Léons jusqu’à Villefranche-de-Panat et Arvieu.

Née à Paris, originaire du Cantal, Marjolaine Réfrégiers - un nom de famille dont les racines ont poussé du côté de La Cavalerie- est depuis 2012 la chargée de mission culture au Syndicat mixte du Lévezou. Un poste qui a été créé à son arrivée, après une étude sur les dynamiques culturelles, et une voie sur laquelle elle s’est engagée «en prolongement de mon premier métier». Enseignante en lettres modernes dans un lycée à Montpellier, elle a pris «un virage professionnel» en suivant une licence pro d’agent de développement culturel en milieu rural à l’université Champollion de Rodez.

«J’ai toujours aimé la confrontation à des façons variées de voir, de sentir, le monde, souligne-t-elle. C’est une forme d’humanisme, pour vibrer davantage». Marjolaine Réfrégiers manie les mots avec talent. Elle a aussi le sens de la formule. Des formules même. «Imaginer l’action culturelle au service du lien social», pourrait être son leitmotiv. Mais elle conjugue aussi avec gourmandise : «La diversité, c’est la richesse» ou «J’aime semer». Se définissant comme «naïve et neuve» quand elle a revêtu sa nouvelle tenue voilà trois ans, elle est affirmative : «Je ne suis pas tombée dans un désert ! Il existait des choses mais également des attentes». Elle a donc pu s’appuyer sur ces actions autonomes qui fleurissaient sur le territoire, soit pour les faire grandir, soit pour en faire germer d’autres.

Une enveloppe totale annuelle de 27 500€

 Programmation culturelle à l’année (sauf l’été, avec des opération plutôt en étroite collaboration avec l’office de tourisme) sous forme d’événements complémentaires avec ce qui était déjà servi, dont «Les rendez-vous artistiques en Lévezou » - pas un label reconnu mais présenté comme tel - , action de médiation (ateliers, conférences...) pour «se confronter à des pratiques artistiques », ces deux champs d’intervention sont complétés par le volet patrimoine, à la croisée du tourisme, et notamment le patrimoine industriel avec les barrages du Lévezou...

Avec une enveloppe totale de 27 500€ (20 000€ du Syndicat mixte et 7 500€ du conseil départemental), Marjolaine Réfrégiers ne marche pas sur l’eau mais elle multiplie les animations. «Ce qui me plaît, c’est la rencontre, se réjouit-elle. J’aime les gens, ceux d’ici et ceux d’ailleurs ». Vu le travail qu’elle mène sur tout le territoire du Lévezou, la réciproque est vraie !

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