Islamisme radical : un trentenaire interpellé à Rodez puis expulsé

  • En Aveyron, les forces de l’ordre surveilleraient une trentaine de personnes.
    En Aveyron, les forces de l’ordre surveilleraient une trentaine de personnes. AFP
Publié le , mis à jour
C.L.

État d’urgence. Un trentenaire, en situation irrégulière, a été interpellé mardi, dans le chef-lieu du département. Après une enquête, il a été conduit au centre de rétention administrative de Toulouse.

Après les attentats du 13 novembre et l’état d’urgence décrété dans la foulée par le président de la République, les forces de l’ordre sont en alerte et mettent la pression sur les milieux islamistes et les personnes supposées en être proches. En Aveyron comme partout sur le territoire national! Pour preuve, après la perquisition administrative qu’ont menée les gendarmes à Saint-Affrique, dans l’hôtel où est assigné à résidence Merouane Benhamed, cet islamiste condamné à dix ans de prison en 2006 pour avoir préparé des attentats à Paris en 2001 et 2002, et que la France ne peut désormais expulser dans son pays d’origine, l’Algérie, parce qu’il y a été condamné à mort, une nouvelle opération s’est déroulée, mardi, dans l’agglomération ruthénoise.

Tout a débuté mardi lors d’un banal contrôle d’identité mené sur réquisition du procureur de la République. Selon nos informations, dans le centre-ville de Rodez, les fonctionnaires du commissariat du chef-lieu du département ont interpellé, dans la matinée, un individu âgé d’une trentaine d’années, né en Russie. Sous le coup d’une interdiction de séjourner sur le territoire national, ce dernier a alors été conduit au poste de police pour y être entendu. Lors de l’enquête, il est rapidement apparu que cet homme est connu pour être proche des milieux islamistes.

En conséquence, les policiers ont procédé à plusieurs perquisitions administratives. Celles-ci ont ainsi eu lieu, toujours dans la journée de mardi, en trois endroits d’Onet-le-Château : dans l’appartement où vivait ce trentenaire, et dans deux autres logements où il aurait indiqué avoir fait un passage lors de son séjour dans le Ruthénois. Ces trois perquisitions n’ont rien donné. En effet, comme lors de l’opération menée il y a une dizaine de jours au domicile de Merouane Benhamed, les forces de l’ordre n’ont découvert ni armes ni documents compromettants. En revanche, sous le coup d’une expulsion, le trentenaire interpellé dans Rodez a été conduit au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, situé dans la banlieue toulousaine, à proximité de l’aéroport.

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