Rodez : les escrimeurs champions d'Europe !

Publié le , mis à jour
à Heidenheim, Aurélien Parayre

Escrime. Dimanche, à Heidenheim en Allemagne, l’Escrime Rodez Aveyron est devenu champion d’Europe des clubs en battant en finale l’ogre Levallois (45-35). Un titre historique au terme d’une journée complètement folle.

"Oh les gars: p..., on est champions d’Europe des clubs!" À l’heure de fêter au champagne l’une des plus belles pages de l’histoire du sport ruthénois et aveyronnais dimanche sur les coups de 19 heures, les épéistes de l’Escrime Rodez Aveyron devaient encore le formaliser à haute voix pour le croire.

Oui, eux qui avaient dû se passer de l’Estonien Novosjolov, eux qui comptaient un blessé de dernière minute avec le genou récalcitrant d’Alexandre Bardenet, eux qui ont bien failli sombrer dès leur entame face à des Hongrois surprenants, eux qui ont eu à affronter la sélection de l’équipe de France olympique réunie sous les couleurs de Levallois et de son entraîneur national Hugues Obry en finale, eux sont devenus champions d’Europe des clubs champions! Incroyable, mémorable, historique, éternel, fantastique. Les qualificatifs manquent pour évoquer cette performance "continentalement" folle.

Fabrice Jeannet, Jonathan Bonnaire, Alexandre Bardenet et Mathias Biabiany. Voilà les quatre héros. Encadrés par le staff Jean-Michel Goubert (président) et Bruno Gares (entraîneur) et soutenus toute la journée par Stéphane Mazars, l’adjoint aux sports de la Ville.

"Cette fois, ça va bien se passer"

Et que la route fut longue. D’un 8e de finale à s’arracher les cheveux devant l’entrée catastrophique du petit nouveau Biabiany ou le genou mal en point d’un Bardenet obligé de jeter l’éponge. En passant par des envolées aussi élégantes qu’efficaces des deux autres mousquetaires, maintenant Rodez en vie. Jusqu’au moment tant attendu: la finale 100% française. Un remake de celle de 2015 où les Rouergats avaient dû baisser pavillon devant l’armada levalloisienne. Là, face à l’équipe de France qui devrait partir à Rio cet été, leurs "partenaires d’entraînement" à l’Insep ont montré qu’ils étaient plus que des faire-valoir.

Jonathan Bonnaire, qui termine à plus de 20 touches, était en feu. Il avait d’ailleurs lancé aux siens avant de monter sur la piste: "Cette fois, ça va bien se passer". Comme s’il savait déjà. Et Bardenet, dont le genou était resté dans la glace jusque-là, a fait de même, se transfigurant. Laissant à Fabrice Jeannet et à toute la bande le temps d’apprécier ce divin moment empli d’émotions éternelles.

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