Collège privé : Laissac prêt à «relever ce challenge»

  • Danielle Bourrel, adjointe au maire, Françoise Fouet, conseillère municipale et Claude Salles, maire de Laissac.
    Danielle Bourrel, adjointe au maire, Françoise Fouet, conseillère municipale et Claude Salles, maire de Laissac. CC
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C.C.

Dans le concert des opinions, pas toujours positives, que le transfert du collège privé de Sévérac suscite, il manquait la partition de la commune de Laissac-Sévérac-l’Église.

Dans le concert des opinions, pas toujours positives, que le transfert du collège privé de Sévérac suscite, il manquait la partition de la commune de Laissac-Sévérac-l’Église. «Il était temps que nous disions combien nous sommes, avec la population, ravis de cette décision, de relever ce challenge», confirme désormais le maire, Claude Salles. Et si la commune a toujours été étrangère à cette décision de transfert, elle s’emploie aujourd’hui à montrer qu’elle relève du simple bon sens.

Un potentiel et un avenir

Quitte à se froisser un peu avec Sévérac-d’Aveyron, sa communauté éducative du Sacré-Cœur, ses parents d’élèves, la population. «Il n’est pas question de polémiquer avec nos voisins sévéragais, insiste Claude Salles. Mais les chiffres avancés jusqu’alors ne sont pas tous exacts : il y a sur la “zone de chalandise” de Laissac, sur les limites de son ancien canton, 822 enfants de 0 à 14 ans contre 668 à Sévérac, selon les chiffres de l’Insee et de l’Inspection académique... Il existe ici un vrai potentiel, un vrai avenir».

«On espère que tout va s’apaiser»

Et de rappeler combien au fil des années les familles laissagaises ont alimenté le collège privé de Sévérac. «L’enseignement catholique redéploie son offre éducative sur le Ruthénois, reprend François Fouet, conseillère municipale membre de l’Ogec de Laissac et du comité de pilotage du transfert. On comprend que Sévérac ait mal au cœur, mais c’est la seule solution pour sauver le collège. On espère que tout va s’apaiser et que l’on va travailler de manière constructive».

Laissac a toujours voulu un collège

La satisfaction est d’autant plus grande que Laissac s’est battu durant des années pour obtenir un collège public, en regard du nombre d’enfants de la commune dispersés entre Sévérac, Pont-de-Salars, Saint-Geniez. Autant d’établissements qui risquaient dans cette hypothèse de perdre des effectifs.

L’Éducation nationale n’a jamais vraiment donné suite. Aujourd’hui c’est l’enseignement catholique qui a d’autant moins peur d’habiller Pierre pour déshabiller Paul «que la décision du transfert a été longuement réfléchie», insiste Françoise Fouet. Et de rejoindre Claude Salles pour se réjouir que «ce collège soit une vitrine et pour Laissac, et pour l’enseignement catholique». 

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