Villefranche : Le Relais de Farrou, première victime du détour

  • Le contournement des travaux
de réfection du pont de Farrou devrait être signalé de façon pour simple pour
la direction du Relais de Farrou.
    Le contournement des travaux de réfection du pont de Farrou devrait être signalé de façon pour simple pour la direction du Relais de Farrou. P-J.C
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Au pied du chantier, l’établissement villefranchois accuse le coup.

«La signalétique est incompréhensible! Les gens se paument, même les Villefranchois», s’exclame Bernard Bouillard, le patron du Relais de Farrou. L’établissement de l’hôtelier- restaurateur jouxte les lourds travaux de reconstruction du pont sous lequel coule l’Algouse. «La déviation qui a été mise en place ne nous aide pas. On lit “Pôle commercial de Farrou” Vous le connaissez ce pôle? C’est le meilleur moyen de perdre les gens», lâche-t-il, très remonté.

«Pour l’hôtel, et le service du soir, cela peut aller. Lorsqu’un client réserve, il sait qu’il va arriver. Mais la problématique se situe pour le déjeuner. Depuis, un mois c’est une chute notable de mon activité pour le service de midi. Souvent, le temps pour manger est compté, et les clients qui venaient avant, ne savent pas comment sera le trafic au niveau de la déviation. Donc, ils préfèrent ne pas venir. Jeudi, (NDLR: hier) nous avons fait trois couverts...», précise-t-il.

Ce qui chagrine beaucoup le responsable de cet établissement trois étoiles, c’est le choix des mots. «Déjà, sur les routes à proximité, on peut lire: “Pont de Farrou fermé”. Rien de tel pour accroître la confusion. Les clients pensent que c’est le Relais de Farrou qui est fermé !», s’insurge-t-il.

«Pression»

«Dernièrement, j’ai rencontré les responsables départementaux en charge des travaux pour leur faire part de mes griefs. Je leur ai demandé de faire plus simple. Déviation VL et déviation poids lourds, cela serait plus compréhensible», déclare-t-il. Comment expliquer une telle complication dans la signalisation?

Pour Bernard Bouillard, il s’agit peut-être d’un empressement des responsables départementaux à vouloir satisfaire les commerçants de la route Haute-de-Farrou. «La pression mise par le collectif des commerçants, en amont des travaux, a pu inspirer une telle dénomination sur les routes. À vouloir en faire trop, voilà où cela mène. Si cela devait trop durer, ce serait problématique en terme d’emploi», lâche-t-il.

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