Biologie : l’Aveyronnais LXBio sera-t-il absorbé par Labco ?

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Joël Born

L’information circule officieusement. Le laboratoire aveyronnais de biologie médicale LXBio pourrait être racheté par le groupe Labco, l’un des grands acteurs européens de la biologie avec 165 laboratoires d’analyse médicale. Né de la fusion de plusieurs laboratoires aveyronnais en 2011, le groupe LXBio regroupe actuellement 13 laboratoires, 2 dans le Tarn à Albi et Gaillac, 11 en Aveyron: à Rodez (Centre et Bourran), Onet-le-Château, La Primaube, Decazeville, Marcillac, Espalion, Villefranche, Sévérac-le-Château, Saint-Affrique et Millau.

Le groupe, qui possède également un plateau technique, avenue de La Gineste, à Rodez, emploie actuellement quelque 185 salariés et est géré par une vingtaine d’actionnaires.

"Rien n’est fait"

Contacté téléphoniquement, le directeur administratif et financier de LXBio, Olivier Fleurquin, confirme que des discussions sont en cours mais assure qu’à ce jour, rien n’est fait. "Effectivement, nous avons été approchés par plusieurs groupes, dont Labco, mais rien n’est décidé par quiconque. Depuis 2015, en effet, nous avons la volonté et l’opportunité de nous rapprocher d’un autre groupe. Cela pourrait être Labco mais cela peut être un autre groupe." S’agissant des craintes déjà exprimées par certains, au regard du fait que le groupe Labco a été racheté, l’an passé, par le fonds d’investissement anglais Cinven (pour 1,2 milliard d’euros), Olivier Fleurquin ne se dit "pas spécialement inquiet."

Précisons que la loi française impose aux laboratoires d’être détenus majoritairement par les biologistes en exercice. Et que l’Association des Entreprises de biologie médicale redoute que "la recherche de rentabilité ne prime sur la qualité des services médicaux."

Situation de monopole

Si LXBio venait à être absorbé par Labco, qui possède déjà le laboratoire CGB (implanté à Rodez, Baraqueville et Laissac), le géant européen pourrait se retrouver en situation de monopole dans le département de l’Aveyron. Ce qui est contraire à la loi. Olivier Fleurquin se veut rassurant. "La transaction doit être validée par l’Agence régionale de santé, sachant que les laboratoires publics sont pris en compte".

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