Villefranche : cure de jouvence pour la croix de Notre-Dame

  • Cette croix est classée au titre des monuments historiques
    Cette croix est classée au titre des monuments historiques Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Patrimoine. La restauration de la croix s’inscrit dans le programme de mise en valeur de la place Notre-Dame.

Le réaménagement de la place avait fait couler pas mal d’encre lors de la présentation du projet. Une fois terminé, aussi… Mais aujourd’hui, la Ville entre dans la phase ultime de la rénovation de cet endroit crucial de la bastide avec le projet de réfection de la croix métallique qui surplombe la place Notre-Dame.

Cette croix, classée au titre des monuments historiques, par arrêté du 31 octobre 1996, est certes en bon état de conservation structurel, mais présente, en surface, un écaillage généralisé de sa couche picturale ayant provoqué plusieurs points de corrosions. L’esthétique de cette œuvre s’en trouve ainsi altérée. Une cure de jouvence est donc nécessaire. Une situation qui conduit la municipalité villefranchoise à prendre une délibération au cours du conseil municipal, qui se déroule ce soir, afin de demander des subventions auprès de divers partenaires.

"En vue des travaux de réfection, une étude avait été menée en 2015 dans l’optique de poser un diagnostic de conservation de cette croix afin de rechercher la polychromie ancienne et ainsi établir un cahier des charges scientifique et technique. Un impératif demandé par la Direction régionale des affaires culturelles", explique Luc Tournemire, responsable du service des archives municipales de Villefranche. Les résultats obtenus n’ont pas permis de découvrir la couleur originelle. Toutefois, le prélèvement d’écailles a démontré que l’œuvre est recouverte d’une couche de peinture contenant du plomb…

Une découverte qui va nécessiter une opération de microsablage de l’ensemble de la croix et de la sculpture du Christ. Un traitement des parties oxydées, de même que l’application d’une cire et d’une patine, devra être effectué par une entreprise agréée par le ministère de la Culture. Seulement après ces opérations, la restauration pourra débuter. Le chantier s’étalera sur deux mois et représentera un mois de travail complet. "Dans le meilleur des cas, cela pourrait être terminé en juin, mais je penche plutôt pour septembre", souligne Luc Tournemire. Il s’agit d’un chantier d’un montant de 39 480 €HT (39 980 € TTC).

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