Baraqueville : le stockage de déchêts amiantés soumis à enquête

  • Une enquête publique est en cours pour valider ou non une demande d’autorisation de transit de déchets amiantés.
    Une enquête publique est en cours pour valider ou non une demande d’autorisation de transit de déchets amiantés. archives Lola Cros / Centre Presse
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Lola Cros

Un projet de Jean-Yves Puelchoultres, à la tête de Ségala TP, interroge. Explications.

Depuis le début du mois et jusqu’à mercredi, la présence d’un commissaire enquêteur envoyé par la préfecture dans les locaux de la mairie de Baraqueville en questionne certains, en inquiète d’autres. Sa mission? Effectuer une enquête publique pour valider, ou non, une demande d’autorisation de transit de déchets amiantés déposée par l’entrepreneur Jean-Yves Puechoultres, à la tête de Ségala TP.

Un projet qui ne va pas sans rappeler celui de plateforme de compostage des boues des «Hivernoirs». Un dossier qui a empoisonné la vie de la commune entre 2006 et 2013. "Baraqueville a des souvenirs encore frais de projets qui avaient mis le feu aux poudres, mais aujourd’hui, il n’y a pas de quoi alarmer qui que ce soit, assure le chef d’entreprise Jean-Yves Puechoultres. Cette demande d’autorisation n’est qu’une mise en conformité avec la loi pour une activité que nous effectuons depuis 2008, à savoir le stockage temporaire de déchets amiantés entre le moment où nous les ramenons de nos chantiers et le moment où nous les amenons, environ tous les mois lorsque nous avons une quantité de déchets suffisante, à côté de Nîmes pour leur élimination."

"aucun risque pour les voisins"

Et l’entrepreneur de nous expliquer que son entreprise est spécialiste du désamiantage depuis plusieurs années. Seulement, en 2011, la législation évolue et soumet les entreprises ayant affaire à des déchets amiantés à déclarer leur stockage et leur transport. "Nous ne l’avons pas fait à temps, ce qui explique pourquoi aujourd’hui nous l’avons déclaré à la préfecture", reprend Jean-Yves Puechoultres. "Une procédure d’enquête publique classique", confirme la préfecture aveyronnaise compétente en la matière et qui doit, au terme du travail de l’enquêteur de terrain, statuer par arrêté préfectoral. Une enquête à propos de laquelle Jean-Yves Puechoultres n’entend, pour l’heure, pas faire de commentaire, mais seulement rassurer les Baraquevillois : "Il n’y a aucun risque pour les voisins puisque notre activité n’a pas changé. Nous prenons toutes les précautions nécessaires en plastifiant hermétiquement ces déchets."

Mercredi, le maire de Baraqueville, Jacques Barbezange, invite les élus de sa commune et des communes alentours à visiter le centre de transit en question. "Nous devons émettre un avis dans la procédure d’instruction, explique l’édile. J’ai organisé cette visite pour que les décideurs aient connaissance du dossier." Aussi, un registre d’enquête sera déposé mercredi à la mairie afin que les Baraquevillois puissent exprimer, pour la dernière fois, leurs observations et doléances. Ensuite, le rapport et les conclusions seront tenus à la disposition du public à la mairie, ainsi qu’à la Préfecture.

Par ailleurs, la Préfecture précise que deux autres entreprises du département, qui exercent la même activité de démolition que Ségala TP ont également une activité de transit de déchets amiantés déclarée. Aucun site d’élimination n’existe sur le territoire départemental.

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