Le château de Belcastel continue à s’ouvrir au monde

  • La propriétaire new-yorkaise du château, Heidi Leone, et son amie peintre et illustratrice, Anne Bachelier, une habituée de Belcastel.
    La propriétaire new-yorkaise du château, Heidi Leone, et son amie peintre et illustratrice, Anne Bachelier, une habituée de Belcastel. Joël Born / Centre Presse
Publié le , mis à jour
Joël Born

Culture. Heidi Leone, la propriétaire américaine du château a lancé une nouvelle saison culturelle, aux accents internationaux.

Il ne manquait qu’un peu de ciel bleu et le gazouillis des oiseaux. Le château de Belcastel n’en avait pas moins revêtu son habituelle tenue printanière pour lancer sa nouvelle saison culturelle. Et c’est en présence de nombreux invités, devant le pont-levis restauré par l’artisan charpentier de Mayran, Rémi Dupré, que la propriétaire américaine des lieux, Heidi Leone, s’est livrée à cet exercice qu’elle affectionne et qu’elle assume toujours avec bonheur et générosité.

De Thorpe à Merriam

Victimes d’un "terrible cambriolage" en novembre dernier (en quelques petites minutes, les voleurs, selon toute vraisemblance des "professionnels" qui avaient préalablement effectué tous les repérages nécessaires, ont emporté six armures), les propriétaires du château Heidi et Nick Leone furent passablement contrariés par ce fâcheux épisode, dont ils ont mis du temps à se remettre. L’enquête n’ayant toujours rien donné et la page étant désormais tournée, les galeristes new-yorkais proposent une nouvelle exposition internationale.

L’invité d’honneur en est le Britannique, Mackenzie Thorpe, dont l’ambition est "d’unir le monde à travers les yeux de ses enfants." Aux côtés des œuvres, dont plusieurs sculptures, de l’artiste anglais, le public découvrira ou retrouvera plusieurs autres artistes, dont certains habitués du site, à l’image de la peintre illustratrice Anne Bachelier, qui présente ses nouveaux travaux en techniques mixtes sur papier sur le thème du tarot divinatoire.

L’occasion de partager également l’univers à la fois poétique et troublant de l’Italienne Nicoletta Ceccoli, et les personnages tout aussi envoûtants de l’Américain Daniel Merriam, dont le chat en armure ne manquera pas de vous faire sourire. Une belle galerie de portraits, en parfaite harmonie avec les lieux, complétée par les dessins de l’artiste pop surréaliste australienne Marie Larkin.

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