Le parc naturel régional de l'Aubrac dans les mains des experts

  • Rapporteurs du ministère de l’Environnement, élus et représentants du syndicat mixte du PNR en visite de terrain.
    Rapporteurs du ministère de l’Environnement, élus et représentants du syndicat mixte du PNR en visite de terrain. CP
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Centre Presse Aveyron

Une délégation ministérielle s’est rendue sur l’Aubrac en vue de la mise en place du futur PNR, donnant quelques pistes d’amélioration.

Le chemin est long pour l’élaboration du parc naturel régional (PNR) de l’Aubrac mais une étape vient encore d’être franchie avec la venue sur le plateau des rapporteurs du ministère de l’Environnement et la Fédération des parcs naturels régionaux de France. «La visite a permis de mesurer la très forte mobilisation des élus et des acteurs économiques et sociaux en faveur du projet de parc et l’attente qu’ils portent sur ce projet. Et ce, afin de fédérer et structurer les énergies autour d’actions de préservation et de valorisation des ressources d’un territoire administrativement partagé sur trois départements et deux régions», résume Arnaud David, directeur du syndicat mixte de préfiguration du PNR de l’Aubrac.

Attractivité et préservation du patrimoine

Concrètement, les rapporteurs François Veron, ingénieur à l’Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA) de Grenoble et Yves Vandewalle, président du PNR de la Haute vallée de Chevreuse ont souligné la qualité du travail, l’existence d’un réel projet, l’équilibre du projet pour répondre aux enjeux d’attractivité et de préservation des patrimoines de l’Aubrac et la trajectoire empruntée par le territoire depuis la précédente visite en 2012, avec notamment les actions menées comme l’engagement d’une charte forestière de territoire, la gestion du programme Leader, le développement d’une mission «eau et milieux aquatiques», la mise en œuvre d’un pôle de pleine nature, etc.

Audition le 9 juin à Paris

Des pistes d’amélioration ou d’ajustement du dossier de candidature ont été apportées comme l’urbanisme dans les zones à fort enjeu (le long de l’autoroute A 75 en particulier), la préservation de certains milieux naturels remarquables ou encore sur la gestion de la publicité et des points noirs paysagers. Prochaine étape, l’audition des élus du territoire le 9 juin à Paris avant de lancer l’enquête publique à l’automne.

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