Objectif zéro phyto pour les espaces verts ruthénois

  • Dans le cadre de sa politique  de développement durable la Ville a fortement diminué l’utilisation des phytosanitaires. Ils seront totalement bannis fin 2016.
    Dans le cadre de sa politique de développement durable la Ville a fortement diminué l’utilisation des phytosanitaires. Ils seront totalement bannis fin 2016. José A. Torres
Publié le
Centre Presse Aveyron

Anticipant l’application de la loi, en janvier 2020, la Ville s’est engagée dans la voie du zéro pesticides.

Sans attendre le 1er janvier 2020 et l’application de la loi interdisant aux collectivités propriétaires d’un domaine public ou privé d’utiliser des produits phytosanitaires (pesticides), la ville de Rodez s’est engagée depuis longtemps dans la voie du zéro phyto. «Dans le cadre de son engagement dans la démarche éco-responsable, la Ville multiplie les actions dans le domaine du développement durable et notamment la santé environnementale», explique, à ce propos, un technicien ruthénois.

«D’ailleurs, depuis 2014, la Ville n’a pas acheté de produits phytosanitaires en espaces verts. Et nous comptons bien atteindre l’objectif zéro phyto cette année», précise-t-il. Avant d’en arriver là, la route a été longue. «C’est difficile de changer les habitudes, concède le technicien. C’est toute une manière de faire qui est à revoir. Mais tout doucement, on y arrive.» Aussi, depuis 2008, des actions sont menées au quotidien sur le terrain. Comme par exemple protéger les végétaux sans employer de pesticides.

Paillage et désherbage manuel ou thermique

«Pour lutter contre les maladies ou les parasites sur les végétaux, la Ville n’utilise plus aucun fongicide ou insecticide chimiques en centre-ville. Pour les remplacer, nous avons opté par la protection biologique intégrée qui consiste à lâcher des insectes vivants(1) qui vont naturellement éliminer les parasites en s’en nourrissant», détaille le technicien. ]

«Nous avons également installé des pièges à phéromones pour attirer les papillons et éviter qu’ils ne se reproduisent. Cela limite considérablement les attaques de chenilles mineuses du marronnier ou processionnaire du pin.»

Enfin, pour désherber en respectant l’environnement et économiser l’eau, les agents des espaces verts de la Ville se sont formés aux méthodes alternatives et naturelles. «On paille au pied des arbres et arbustes en utilisant du bois raméal fragmenté, de l’écorce de pin, etc. On essaie aussi de privilégier la plantation de plantes couvre sol, de plantes vivaces et de mélange fleuris au pied des arbres. Et lorsque l’on doit vraiment désherber, on utilise des appareils manuels thermiques ou mécaniques.» 

(1) Cette année, 12 000 larves de coccinelles et 24 000 larves de chrysopes ont été lâchées à Rodez sur un peu plus de 500 arbres.

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