Ligue des champions: l'Atletico en finale grâce à Griezmann, 3e échec pour Guardiola

  • Les joueurs de l'Atletico Madrid  exultent après leur qualification pour la finale de la Ligue des champions aux dépens du Bayern, le 3 mai 2016 à Munich
    Les joueurs de l'Atletico Madrid exultent après leur qualification pour la finale de la Ligue des champions aux dépens du Bayern, le 3 mai 2016 à Munich AFP - LUKAS BARTH
  • L'attaquant Robert Lewandowski inscrit de la tête le 2e but du Bayern Munich, le 3 mai 2016 à l'Allianz Arena
    L'attaquant Robert Lewandowski inscrit de la tête le 2e but du Bayern Munich, le 3 mai 2016 à l'Allianz Arena AFP - GUENTER SCHIFFMANN
  • L'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola, lors de la demi-finale  de Ligue des champions contre l'Atletico, le 3 mai 2016 à l'Allianz Arena L'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola, lors de la demi-finale  de Ligue des champions contre l'Atletico, le 3 mai 2016 à l'Allianz Arena
    L'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola, lors de la demi-finale de Ligue des champions contre l'Atletico, le 3 mai 2016 à l'Allianz Arena AFP - John MACDOUGALL
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Centre Presse Aveyron

Pour la troisième année de suite, le Bayern de Pep Guardiola a été privé de finale de Ligue des champions, éliminé par l'Atletico Madrid en dépit de sa victoire 2-1 (succès madrilène 1-0 à l'aller) en match retour mardi à Munich.

En inscrivant le but à l'extérieur, Antoine Griezmann a permis à l'Atleti de décrocher la 3e finale de son histoire, la première pour le talentueux N.7 français.

Sorti par le Real Madrid en 2014 puis Barcelone en 2015, Guardiola n'a pu vaincre la malédiction espagnole, au terme d'un match parfois rugueux, et durant lequel les deux gardiens ont chacun stoppé un penalty.

Le Catalan a perdu son dernier match européen aux commandes du champion d'Allemagne et ne peut désormais rêver que d'un doublé Championnat-Coupe d'Allemagne avant de rejoindre cet été Manchester City.

Guardiola lançait d'entrée Müller et Ribéry, ceux dont l'absence dans le onze à Madrid lui avait valu tant de critiques, et profitait du retour de Jerome Boateng en charnière centrale.

En face, Simeone misait sur les héros de l'aller avec en prime le retour du chef de la défense, Godin, absent à Madrid sur blessure.

Le Bayern devait marquer, au moins un but, pour prolonger les débats. Et "le plus tôt possible", avait souhaité le défenseur central Javi Martinez la veille.

- Oblak impérial -

Müller et Lewandowski ont fait passer les premiers frissons à la défense madrilène mais Jan Oblak a fait face (20).

Quatre minutes plus tard, le portier slovène était encore à l'ouvrage sur une frappe puissante de Ribéry, avant de voir passer de peu au-dessus une frappe tendue de Lahm (27).

Il ne pouvait rien en revanche sur le coup-franc face au but, concédé pour une obstruction de Gimenez: à 20 m face au but, Xabi Alonso propulsait la balle entre une forêt de jambes pour ouvrir la marque avec son 6e but en 112 matches de C1 (1-0, 31).

Le public était aux anges: le retard était comblé, restait à enfoncer le clou pour prendre la direction de Milan, d'autant que la super défense madrilène était sérieusement malmenée.

Le Bayern avait une balle de break en héritant d'un penalty justifié après un tacle du même Gimenez sur Javi Martinez. Mais Müller, l'attaquant jugé indispensable par toute l'Allemagne, butait sur Oblak qui avait choisi le bon côté (35).

La machine bavaroise dominait (71% de possession), ne laissant même pas des miettes à l'attaque madrilène, mais devait retourner au vestiaire avec un seul but à son compteur.

Au retour, Diego Simeone montrait des velléités offensives en remplaçant Augusto Fernandez par Yannick Carasco.

Cela allait-il suffire ? La réponse ne tardait pas venir: un ballon perdu par Alaba dans l'axe et Torres en profitait pour lancer Griezmann qui entrait dans la surface pour tromper Manuel Neuer d'une frappe à ras de terre pleine de sang-froid (1-1, 54).

Choc dans l'Allianz Arena qui n'avait plus qu'à espérer un nouveau renversement-miracle comme contre la Juventus mi-mars en 8e retour (remontée de 0-2 à 4-2 en prolongation).

Comme contre la Juve, le joker Kingsley Coman est entré (72). Et Lewandowski a marqué dans la minute suivante (2-1).

Mais on n'enfile pas les buts comme ça à la meilleure défense européenne, qui sait jouer dur quand il faut.

L'Atleti a eu une balle de break lorsque Torres a été stoppé irrégulièrement dans la surface par Martinez, mais l'ancien de Liverpool a vu sa frappe détournée par Neuer (83).

Le match s'est terminé sous les sifflets du public munichois, excédé par les arrêts de jeu visiteurs sur vraies ou fausses blessures.

Et les 5 minutes de temps additionnel ne changeaient rien: l'Allianz Arena devait assister impuissante à la jubilation des Colchoneros...

Source : AFP

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