Cyclisme : Alexendre Geniez met le cap sur le Giro

  • Les années se suivent mais ne se ressemblent pas forcément pour Alexandre Geniez.
    Les années se suivent mais ne se ressemblent pas forcément pour Alexandre Geniez. Repro CP
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Aurélien Parayre

Le grimpeur flavinois sera, à partir de demain et jusqu’au 29 mai, le leader de l’équipe FDJ pour le général du Giro. Entretien.

Le grimpeur flavinois sera, à partir de demain et jusqu’au 29 mai, le leader de l’équipe FDJ pour le général du Giro dont le départ est donné d’Apeldoorn, au Pays-Bas, demain. 13e en 2014, 9e et 1er Français l’an passé de l’autre côté des Alpes, Alexandre Geniez espère bien «progresser encore». En pleine préparation de ses valises mardi, il nous a reçus chez lui pour évoquer la course. Morceaux choisis.

Meilleures sensations, mais plus de fatigue

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas forcément pour Alexandre Geniez. Certes, son programme l’envoie encore au Giro. C’est son 4e depuis ses débuts chez les pros en 2009, après notamment une 13e place au général en 2014 et une 9e l’an passé. Mais il aborde la course transalpine dans une situation inédite. «J’ai de meilleures sensations que d’habitude à cette période-là de l’année, indique-t-il. Mais j’ai aussi plus de fatigue.»

Due notamment à un cumul de jours de course important mais aussi au fait qu’en tant que lieutenant de Thibaut Pinot, lui et toute l’équipe au Trèfle ont été très sollicités lors des bons résultats du Vosgien. À commencer par la semaine dernière lors du Tour de Romandie où il termine 2e du général derrière Quintana (Movistar). «Les jambes ça va. Mais je suis rentré fatigué par la course et ses conditions (pluie et neige)», a confié le grimpeur arrivé chez lui lundi dans la nuit et qui devait déjà repartir quelques heures après notre entretien, mardi. «Jusqu’à vendredi, le maître mot sera ré-cu-pé-ra-tion.» 

Le général, premier objectif

D’autant que le bonhomme nourrit de solides et légitimes ambitions. Même s’il entend bien ne pas se mettre trop de pression. «L’objectif ? Progresser encore...» 13e en 2014, 9e en 2015, un top 5 cette année ? «Ce serait top, rétorque-t-il. Ça va aussi dépendre du plateau et de mon état de fraîcheur sur trois semaines.»

En tout cas, que ses supporters n’attendent pas une victoire d’étape, car l’Aveyronnais s’est préparé à une course d’attente ou tout du moins où la quête d’une place d’honneur au général le privera très certainement d’envolées victorieuses. À moins que la première semaine, «où il faudra éviter les chutes», ne se passe pas comme il le souhaite. Et, accusant alors trop de retard, il changerait de cible.

Les derniers jours en juge de paix

Mais ce n’est pas le plan. Loin de là. L’ancien vététiste ayant une idée très claire de comment va se dessiner la course : «De toute façon, au Giro, c’est simple, tout se passe à la fin !» Comprenez, lors de deux étapes alpestres proposées juste avant la journée finale à Turin. Et cela même si les Dolomites auront été franchies un peu plus tôt. «Le parcours me plaît bien», souffle-t-il. Le chrono en cote, support de la 15e étape (onze bornes à 8,3% de moyenne, dimanche 22), correspondant aussi vraiment bien à ses facultés.

En fin de contrat, ça compte double

Et au regard de sa situation contractuelle avec la formation managée par Marc Madiot, l’effet d’un très bon résultat serait d’autant plus bénéfique. En effet, en fin de contrat à la fin de l’année, «évidemment que cela peut jouer» dans la nature d’une proposition de renouvellement ou non, précise l’intéressé qui vit sa quatrième saison au sein de l’équipe au Trèfle. 

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