Le temps est venu de remettre la « deuch de pépé » en état

  • Quelque 90 000 km pour la belle. Et pas une ride... ou presque ! Quelque 90 000 km pour la belle. Et pas une ride... ou presque !
    Quelque 90 000 km pour la belle. Et pas une ride... ou presque ! Philippe Routhe
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Publié le
Ph.R.

Depuis 1982, la voiture n’a plus roulé. Elle a 89000 kilomètres au compteur. Après quelques soins, la voilà de nouveau apte, prête à parader à Sévérac avec ses "copines" à l'occasion du grand rassemblement national.

L’heure était donc venue de remettre en état la deux-chevaux du grand père. «Et c’est bien une remise en état. Parce qu’elle est nickel. C’est juste une grande révision qu’on lui fait faire » avertissaient Bernard et Vincent Eche, il y a un mois.

Une cinquantaine d’heures de travail devait leur suffire avant de la démarrer. Il en a fallu un tout petit plus. Le poids des ans...

Première étape: la laver. Pour cela Vincent a poussé l’amusement à utiliser un vieux savon qu’il a retrouvé dans les affaires de sa grand-mère. Il ne lui a pas fallu longtemps pour faire retrouver à la deuch sont bleu d’antan. « Il y a quelques rayures sur les côtés, mais on les garde. C’est celles que faisait le pépé en allant dans les vergers. C’est un souvenir ! »

Une fois lavée, sans même avoir cherché à la démarrer, la voiture a été inspectée par le tandem. «Regarde-moi ce plancher ! Souvent, avec le sel et le temps qui passe, il pourrit. Mais là regarde: parfait » souriait Bernard, en tenant la porte du coffre grande ouverte.

Une fois sur cale, ils lui ont ôté le capot moteur, enlevé les roues et démonté les freins. «En fait, on reprend toutes les pièces d’usure et on les change», explique Vincent.

«Ah, ce n’est pas bien difficile à remonter après» rigole Bernard, mécanicien à la retraite, toujours habile de ses mains, mais qui ose à peine regarder le moteur d’une voiture d’aujourd’hui. Et de rigoler sur les spécificités de cette voiture pas comme les autres. «Tiens, regarde le chauffage. Chacun devait régler le sien avec une tirette. Il faisait toujours froid en descente et un peu chaud en montée» se marre-t-il.

«Et là, regarde les essuie-glaces! Ils sont réglés sur le compteur de vitesse. Plus tu vas vite, plus ça essuie » pouffe encore le mécano. « Et attention, elle avait trois vitesses et la surmutupliée ! Mais t’allais jamais très vite avec ces voitures. Et heureusement, parce qu’elles ne freinent pas »

Pas de ceinture de sécurité, des vignettes sur lesquelles figurent les années de service, un baquet devant, un baquet derrière, des portes suicides (qui s’ouvrent vers l’arrière), une mollette pour régler le clapet d’aération, et un bruit inimitable... cette deux-chevaux a vraiment tout pour plaire.

Avant d’aller faire la belle au rassemblement de Séverac-le-Château, elle est allée chercher son sésame: le papillon de validité au contrôle technique. Et ce jour-là, beau clin d’œil, elle a retrouvé chez le contrôleur de vieilles copines qui avaient eu la même idée...

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