Les transactions repartent à la hausse

  • Nicolas Sounillac, président départemental de la Fnaim. Sur le Grand Rodez, qui capte une grande partie du marché immobilier aveyronnais, 20 % des transactions concernent des logements neufs.
    Nicolas Sounillac, président départemental de la Fnaim. Sur le Grand Rodez, qui capte une grande partie du marché immobilier aveyronnais, 20 % des transactions concernent des logements neufs. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Joël Born

En 2015, le nombre de transactions est reparti à la hausse. Cette tendance devrait perdurer avec des prix stables et des taux d’intérêt très bas.

Alors que le ciel continue à faire grise mine, le marché immobilier aveyronnais a retrouvé quelques belles couleurs. L’un des principaux messages délivrés, hier, lors de l’assemblée générale de la chambre départementale de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Avec des prix stables et des taux d’intérêts extrêmement bas, le nombre de transactions a progressé en 2015. Autres signes encourageants, le retour des primo-accédants et des investisseurs, avec très peu d’impayés, ce qui traduit « une gestion en bon père de famille.»

« Le bon moment pour acheter »

« Nous avons une bonne vision à six mois, sans remontée des prix ni des taux d’intérêts. C’est le bon moment pour acheter», commente Nicolas Sounillac, président départemental de la Fnaim, heureux de constater que la situation s’améliore pour les commerces de proximité, avec moins de pieds d’immeubles vacants. Tout du moins sur Rodez et même sur Millau. Le marché est toutefois très différent d’un secteur et d’une ville à l’autre. Dans le Grand Rodez, le neuf représente 20% du marché, avec un prix moyen de 2200 à 3000 le m2 pour le haut de gamme, alors que le prix de l’ancien varie de 1000 à 1500 . La part du neuf est nettement plus faible dans le reste du département. Dans le Sud-Aveyron, l’arrivée de la Légion étrangère a sensiblement redynamisé le marché, alors que dans le Vallon, les maisons de caractère attirent une clientèle du Sud de la France, ainsi que des Danois et des Hollandais, qui ont pris le relais des Britanniques.

«Même si le marché de la résidence secondaire a souffert, les clients sont beaucoup plus en confiance », observe un agent immobilier. L’un de ses confrères se dit, lui, plus mesuré, face à la production massive de logements neufs dans le Grand Rodez, qui provoque la stagnation des prix de l’ancien, rappelant que près du 10% du parc est actuellement vacant. Pour le président départemental de la Fnaim, cette proportion n’a rien d’inquiétante, car elle correspond à la moyenne nationale. Et Nicolas Sounillac de noter avec satisfaction que 70% des transactions réalisées sur le Grand Rodez passent par des professionnels. Un pourcentage en nette augmentation, qui récompense les efforts de professionnalisation des agents immobiliers. «Vendre un bien, c’est compliqué et de plus en plus complexe.»

En Aveyron, la Fnaim regroupe 24 agences et près de 150 professionnels.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?