Religion : le synode sur l’Eglise aveyronnaise à mi-parcours

  • Jeunes et moins jeunes ont travaillé durant une année sur une réflexion qui tient aujourd’hui en une synthèse de 600 pages.
    Jeunes et moins jeunes ont travaillé durant une année sur une réflexion qui tient aujourd’hui en une synthèse de 600 pages. Salima Ouirni / Centre Presse
Publié le , mis à jour
Salima Ouirni

Dimanche, 2200 disciples se sont retrouvés dans le département pour rendre la copie.

Comment être disciple de Dieu et missionnaire pour porter la bonne parole? Telle est la question du synode diocésain, qui s’est retrouvé à mi-chemin hier à travers le département. Initiée par Mgr Fonlupt, cette réflexion collective dans le département a mobilisé 2200 personnes (religieux, laïques, enfants et adolescents) durant une année. Dimanche, ils se sont retrouvés à travers huit sites (Villefranche, Conques, Ceignac, Arvieu, Montlaur, Creissels, Coussergues et Sainte-Geneviève) pour boucler cette année de travail où 280 équipes ont oeuvré régulièrement afin de cheminer avec l’Église sur différentes questions.

À travers cette démarche collective, l’évêque souhaite impliquer les disciples pour en faire les acteurs diocésains. C’est pour cela par exemple que la question de la place des jeunes est récurrente. "Il ne faut pas attendre que les vieux soient morts pour se poser la question de la place des jeunes", explique un disciple. Et la jeunesse était présente hier à Ceignac. Des primaires, des collégiens mais également des lycéens ont participé à cette journée. Les plus jeunes ont fait un travail d’art plastique, d’autres ont fait la chasse aux questions ou un jeu de l’oie. Ces différents supports adaptés selon l’âge avaient un seul but: les mener à la réflexion tout comme leurs aînés. Adrien Charron, 16 ans, scolarisé à Foch et Pierre Battut, 15 ans, élève à Louis-Querbes ont vécu cette journée intensément.

Eux aussi ont souhaité faire des propositions pour dynamiser l’église aveyronnaise. "Cela ne sert à rien de rester entre nous ou d’aller visiter les églises dans le département. Il faut avoir des ambitions comme aller à Rome", explique Pierre Battut. De son côté, Adrien Charron trouve qu’il faudrait "améliorer la communication entre les lycéens du privé et du public, car on ne se connaît pas". La journée d’hier a également permis de faire connaissance entre tous ceux qui ont répondu à l’appel de l’évêque. La réflexion des groupes, qui tient en 600 pages, sera rendue aux membres de l’assemblée synodale. Ces membres seront prochainement élus et vont décider des orientations à donner à l’église aveyronnaise. La consultation du peuple chrétien prendra fin en avril 2017.

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