Rodez n’entend rien lâcher !

  • Touché à l’épaule gauche, le demi d’ouverture et buteur ruthénois Alexandre Vaffier manquera à l’appel dimanche pour la demi-finale retour à Chambéry.
    Touché à l’épaule gauche, le demi d’ouverture et buteur ruthénois Alexandre Vaffier manquera à l’appel dimanche pour la demi-finale retour à Chambéry. Jean-Louis Bories
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Rui Dos Santos

Rugby. Malgré la courte défaite (13-6) sur la pelouse du stade Paul-Lignon, les Ruthénois veulent vendre chèrement leur peau dimanche lors du match retour à Chambéry. Ils rêvent en effet d’une finale.

Ruan Lamprecht n’est visiblement pas décidé à partir à la retraite. S’il a disputé dimanche son dernier match à Paul-Lignon - cette fois-ci, c’est sûr ; promis, juré - , l’arrière sud- africain du Stade Rodez Aveyron veut que «le plaisir dure encore un peu».

Au coup de sifflet final de la demi-finale aller du trophée Jean-Prat perdue (13-6) face à Chambéry, la plupart de ses équipiers ont la tête et les jambes lourdes, le Springbok garde, lui, le sourire et il est impatient de rallier la Savoie pour disputer le retour dimanche à 16h30... À la clé, une finale contre le gagnant de Valence d’Agen contre Romans ; les Tarn-et-Garonnais ont échoué seulement de trois points (16-13) dans la Drôme.

«On va continuer à y croire»

Ruan Lamprecht était certes «déçu» mais il a préféré se projeter sur la prochaine manche, cons- cient de la taille de la montagne mais ne voulant pas enfiler la tenue du mouton qui part à l’abattoir. «Notre saison a été comme ça. Avec des hauts et des bas, a insisté le futur retraité. On s’est battu pour décrocher la 6e place qualificative et, derrière, on passe deux tours de phases finales, là où personne n’aurait misé un centime sur nous. Pourquoi s’arrêter là ?». Et l’intéressé de poursuivre, animé du même optimisme : «On va continuer à y croire. C’est presque notre histoire. On n’est pas favoris dimanche prochain mais on sort toujours quelque chose. Quoi ? Impossible à dire aujourd’hui mais on va trouver une solution ! ».

«Faire la guerre»

Rodez n’avait pas perdu à domicile en 2016. La série a pris fin dimanche contre une formation de Chambéry qui a tout d’une grande. Rodez n’a jamais gagné loin de ses bases cette saison... Certains veulent croire qu’il y a un début à tout. Même s’il aura fallu attendre l’avant-dernière rencontre de l’exercice. En attendant d’écrire ce tome et de tourner la page, le titre du livre est tout trouvé : Une belle saison de m.... !

Auteur dès la 2e minute de la pénalité qui aurait pu (dû ?) être celle de la mise sur orbite, Romain Boscus a gardé toute sa lucidité dans le couloir des vestiaires de Paul-Lignon : «On n’a pas réussi à prendre le dessus grâce à notre mêlée. Du coup, on a cherché la parade, on s’est précipité. Cette défaite doit nous permettre de grandir, de gagner en pragmatisme». Et de conclure : «On n’a pas l’effectif de Chambéry, on est dans le dur mais on doit y aller “faire la guerre”».

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