La Sacor investit et crée dix emplois

  • Nicolas Tournois, PDG de Sacor, présente le plan d’investissement et dévoile un nouveau produit, pour entrer dans l’ère du snacking. Nicolas Tournois, PDG de Sacor, présente le plan d’investissement et dévoile un nouveau produit, pour entrer dans l’ère du snacking.
    Nicolas Tournois, PDG de Sacor, présente le plan d’investissement et dévoile un nouveau produit, pour entrer dans l’ère du snacking. Centre Presse
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Olivier Courtil

L’entreprise familiale augmente sa capacité de production de saucisse sèche.

À une époque où agir et entreprendre sont synonymes d’anticiper, Nicolas Tournois, patron de la Sacor (Bastides Salaisons), ne perd ni le Nord ni le temps pour répondre à la demande en s’adaptant à un marché concurrentiel et frénétique. «J’ai foi en mes productions et ma stratégie. Nous faisons de la qualité avec un savoir-faire français», dit Nicolas Tournois pour annoncer son nouveau plan d’investissement d’un coût total de 3,2 M avec dix emplois à la clef (10% de sa masse salariale). «On a besoin d’avoir un peu de souplesse et de place pour augmenter la capacité», poursuit-il. Être actif et non réactif au marché, «être responsable» en somme, résume-t-il. Les travaux ont débuté, étalés sur six mois, d’1,5M. L’autre part de l’investissement part en direction du matériel, notamment d’un nouveau séchoir car la saucisse prend du volume pour être fabriqué dans de bonnes conditions. Et la qualité est bien la marque de fabrique de l’entreprise villefranchoise qui «privilégie le local avec des fournisseurs français et l’exigence». À l’instar du nouveau produit de salaison dans la gamme snacking qui doit sortir, il est bien indiqué et estampillé «Fabriqué en France» et «porc français». 

Premiers retours positifs de Chine

En juillet 2013, deux officiels Chinois ont visité les installations de la Sacrer, faisant suite à la visite de François Hollande en Chine en mars de cette même année. En septembre, un protocole était signé entre les deux pays permettant aux Salaisons du Rouergue, de devenir l’unique entreprise française agroalimentaire de ce secteur à être autorisée à exporter leur saucisson en Chine. La petite et moyenne entreprise (PME) familiale s’ouvrait ainsi un marché immense. Mais cela demande du temps et à s’armer de patience. «Nous expédions depuis janvier, tous les quinze jours, pour être présent dans les enseignes. Les premiers retours sont positifs. Cet été, nous allons démarrer dans les hôtels et restaurants, cela demande un gros travail avec les transports en avions», confie Nicolas Tournois, PDG du groupe Sacor, qui en a aussi profité pour former 60 personnes lors de son passage au salon international de l’agroalimentaire à Shanghaï en mai dernier. Et l’an prochain, la petite entreprise villefranchoise qui monte, entend bien s’attaquer au marché Canadien pour poursuivre son développement.

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