Le Safranério a mis en terre 300 bulbes qui seront gérés par la classe de 3e techno.
Cela tombe plutôt bien et ce n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard. Le stock de safran de l’atelier technologique du lycée agricole de Beauregard était à sec. Il ne le sera plus pour très longtemps. Car, après une période de plus de dix ans de disette, l’établissement a de nouveau sa safranière.
«Auparavant, nous pouvions compter sur environ 70 000 bulbes par an, expliquait le directeur Patrick Pezet, vendredi lors de la journée technique. Là, nous repartons avec une plantation de 300 bulbes, ce qui correspond à 300€ d’investissement. Nous aurons très vite une belle production car le safran se multiplie très vite selon le seul principe de reproduction de la plante : le clonage (naturel s’entend) de ses bulbes.»
Rendez-vous en octobre pour la cueillette
Comme par le passé, c’est le Safranério, le conservatoire botanique du safran du Quercy, cher à Christian Agrech, qui s’est chargé de mettre en terre les bulbes, sous les yeux de producteurs, de curieux mais également des élèves. «C’est une classe de 3e technologique qui va gérer la plantation.» Et ils auront entre les mains de «l’or» car le safran sec se vend 30 000€ le kilo alors qu’il faut 150 fleurs pour 1 gramme (30€).
«Nous n’en sommes pas là !, a noté, hilare, Patrick Pezet. De toute façon, nous n’avons pas besoin d’une grande quantité pour accompagner nos produits, comme le pâté, la blanquette…» Au préalable de ces travaux pratiques, les responsables du Safranério (l’association a été créée en 2001) ont rappelé les différentes étapes réalisées du bulbe à la fleur. Et ils reviendront forcément au mois d’octobre quand il s’agira de récolter les précieuses fleurs.
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