«Twelve», bientôt une nouvelle revue pour les jeunes ?

  • Vincent McClure, Quentin Tourbez et Angy Alric sont à l’initiative de ce projet, qu’ils espèrent pérenniser.
    Vincent McClure, Quentin Tourbez et Angy Alric sont à l’initiative de ce projet, qu’ils espèrent pérenniser. LC
Publié le
Lola Cros

Se démarquer. Combler un vide. Parler aux jeunes Aveyronnais autrement, avec un regard neuf et comme fil rouge : une haute qualité visuelle et graphique. Voilà le projet de «Twelve» résumé en quelques mots par ses instigateurs, Quentin Tourbez, 19 ans, Vincent McClure, 22 ans, et Angy Alric, 20 ans. Un magazine gratuit d’une centaine de pages qu’ils espèrent imprimer en juillet, et pérenniser à raison d’une parution par an.

Projet participatif...

Au début de l’été, de préférence. Pour ce faire, le trio vient de lancer une campagne de financement participatif pour récolter les 6000 nécessaires à l’impression de 3000 exemplaires. Après la vente d’espaces publicitaires, reste 2500 à rassembler. En six jours, 1500€ ont déjà été donnés. La campagne de financement court jusqu’au 1er juillet.

«Ce financement participatif est à l’image de notre magazine: une multitude de personnes y ont contribué, et continuent à nous donner un coup de main», se réjouit Angy Alric. Il sera ensuite distribué dans plusieurs points du département.

... et gratuit

«Nous avons décidé de le distribuer gratuitement, ajoute Vincent McClure, car notre magazine est perfectible, nous n’avons pas la prétention de faire payer ce premier numéro.» Les trois jeunes, encore étudiants, pensent au porte-monnaie de leur cible: «Moi-même, je vois mon budget presse exploser tous les mois», rigole Quentin Tourbez. Et de détailler la teneur de leur premier bébé de papier :

«Pour ce premier numéro, qui est quasi-finalisé, nous avons un tas de reportages, de portraits et d’interviews qui jouent sur la dualité entre tradition et modernité, explique Quentin Tourbez. Nous voulons faire passer le message qu’à travers ses savoir-faire et ses traditions, l’Aveyron est une terre d’innovation.» Quant à la suite, vous l’avez compris, ils ont besoin de vous pour l’écrire.

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