Cascade de Salles-la-Source : suite et fin du feuilleton

  • Les membres de l'association "Ranimons la cascade", ici en 2015.
    Les membres de l'association "Ranimons la cascade", ici en 2015. archives Didier Labertrandie / Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

C’est un conseil municipal un peu particulier qui s’est tenu lundi soir à Salles-la-Source. Il s’agissait même d’un tournant dans l’histoire de la commune, au point qu’une vingtaine de personnes avait tenu à y assister. Quelques semaines après qu’une mission interministérielle a écarté l’opérateur privé qui gérait la microcentrale, accusée de moduler depuis des années le débit de la cascade du village, les élus locaux avaient en effet à se prononcer sur la suite à donner.

Deux options, objets d’âpres discussions depuis quelques temps, se présentaient alors : poursuivre l’exploitation de la microcentrale sous condition, ou arrêter totalement et définitivement celle-ci, afin de rendre un débit naturel à ce qui fait la fierté de cette commune du Vallon. Le vote, à bulletin secret, a finalement permis aux tenants de l’arrêt définitif de la microcentrale de l’emporter, 11 voix contre 8, dans une ambiance certes tendue lors du dépouillement, mais relativement sereine.

Ce résultat, on s’en doute, a fait le bonheur de l’association « Ranimons la cascade » qui milite depuis sa création, il y a six ans, pour dégager la microcentrale de la trajectoire de la rivière et qui, via un communiqué, a évoqué le "beau panache blanc de la cascade". Parmi les déçus, Jean-Louis Alibert, le maire, n’était pas le moindre. Lui était partisan d’une poursuite sous condition avec un opérateur local - le Sieda en l’occurrence. Selon le premier magistrat, la période d’essai de 18 à 24 mois aurait permis à la commune de juger sur pièce, et accessoirement de glaner une dizaine de milliers d’euros par an. Mais son conseil municipal en a donc décidé autrement, mettant un terme définitif à cet épisode.

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