Estivada 2016 : «C’est un défi de prendre ce festival en régie»

  • Sarah Vidal, adjointe à la culture porte ce dossier avec son collègue Francis Fournier. Les élus feront un bilan à la fin du festival pour savoir comment améliorer la régie pour l’Estivalda
    Sarah Vidal, adjointe à la culture porte ce dossier avec son collègue Francis Fournier. Les élus feront un bilan à la fin du festival pour savoir comment améliorer la régie pour l’Estivalda Salima Ouirni
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Salima Ouirni

Du 21 au 23 juillet a lieu l’Estivada. C’est la première fois que le festival est en régie directe. Rencontre avec l’élue Sarah Vidal.

Du 21 au 23 juillet a lieu l’Estivada. C’est la première fois que le festival est en régie directe. Rencontre avec l’élue Sarah Vidal.

Pourquoi la ville a souhaité prendre en régie l’organisation de l’Estivada pour la première fois, alors que le festival existe depuis 20 ans ?

La ville a voulu s’impliquer sur ce dossier. J’y travaille avec Francis Fournier, adjoint en charge de la jeunesse. On n’est pas trop de deux pour porter un tel festival. C’est un défi immense de prendre ce festival en régie direct. On peut dire que ce ne sont que trois jours. Mais, il y a tout ce travail en amont.

L’Estivada, c’est la programmation de la grande scène, mais il y a tous le reste: les stands des éditeurs, le village occitan, etc. L’Estivada est un carrefour culturel, c’est la rencontre de tous les acteurs qui font vivre la culture et la langue occitane tout au long de l’année. C’est d’autant plus immense comme défi à relever que nous avons souhaité organiser un festival qui s’appelle «en attendant l’Estivada», du 1er mai au 21 juillet.

Et pour l’aspect économie, qu’est ce qu’on peut en dire ?

C’est une meilleure implication par les agents et la ville. C’est donc un portage du festival beaucoup plus fort. Les agents le portent avec beaucoup de générosité et d’enthousiasme. Je remercie vraiment les agents de la ville et le service de la Cité. Ce portage se traduit, du coup, par un budget qui était de 550 000€, avec une subvention de la ville de 200 000€. Aujourd’hui, on est sur une subvention directe de 100 000€ mais lorsqu’on valorise le travail du personnel qui travaille sur l’Estivada depuis des mois, on est à 120 000€. La participation de la ville est donc in fine moins importante qu’elle n’était.

Qui dit régie directe ne dit donc pas forcément économie ?

Non, mais ce sont des choix différents. La ville est en soutien de l’Estivada, c’est quelque chose que l'on porte.

Quel est ce choix politique ?

Ce choix consiste à consacrer des fonds plus importants à la programmation artistique. C’est-à-dire que sur un budget de plus de 460 000€, on a 110 000€ qui sont consacrés à la production artistique. Avant on était à moins de 50 000€. Là aussi, c’est un choix de soutenir la création artistique et la culture. Cette année, nous soutenons la création du spectacle conçu par Alidé Sans et Paulin Courtial. Ils réalisent cette création spécialement pour l’Estivada. Le but c’est ensuite de faire tourner ce spectacle sur d’autres territoires. L’autre spectacle est réalisé par Lionel Suarez qui a carte blanche.

Justement, qu’en est-il de cette programmation ?

Elle est finalisée. Lionel Suarez qui fête ses 20 ans de carrière offrira un beau cadeau aux Aveyronnais en faisant venir des artistes de qualité. Il y aura Art Mengo, Christophe Carvero, La mal coiffée et j’en oublie. C’est une programmation conséquente et originale.

Aujourd’hui la région s’appelle l’Occitanie, comment l’Estivada peut se situer dans ce nouvel espace ?

On a dit pendant des années que Rodez était la capitale de l’Occitanie. Je pense que les gens se sont vraiment emparés du débat autour du nom de notre région. Quand on regarde la carte d’Occitanie, Rodez est au centre. La ville est au cœur de l’Occitanie dans tous les sens du terme. 

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