Né d’une saine rivalité avec la rive gauche, le comité des fêtes de la rive droite écrit sa belle histoire depuis 91 ans ! De l’émotion et des réjouissances avec en ligne de mire la fête du 4 au 7 août prochain.
De l’émotion, le comité des fêtes de la rive Droite en donne autant depuis 91 ans que celle qui se dégage de la voix de son président Alain Combacau. Investit, retiré puis revenu poursuivre la belle aventure pour que la fête «garde une âme».Une histoire qui s’écrit sous le signe de la tradition en y mêlant la modernité pour des réjouissances où qualité rime avec gaieté.
«Une fête ce n’est pas seulement un bal et un repas saucisses aligot, il faut que ce soit festif», résume-t-il. Festif pour être émotif, tout simplement. Mais avec le temps, cela ne va pas de soit. Et cela ne l’a pas toujours été depuis le début du comité des fêtes de la rive Droite fondé en 1925, fruit (d’une fraise) et surtout d’une saine rivalité avec la rive gauche proposant la Fête des fraises.
Cette dernière a, hélas, disparu avec la fin des cueillettes comme en attestent les coteaux des Marmots jonchés de ronces aujourd’hui… Et la fête de la rive Droite est ainsi devenue la fête des quartiers grâce à André Meilhac «pour repartir de plus belle», précise l’actuel président. L’an dernier, le comité a fêté ses 90 ans (!) en traversant donc le pont. Dans ce souci de tradition, la transmission va de pair, et il est bon de rappeler que la rive Droite représente le cœur historique de St-Geniez accueillant la mairie jusqu’au XVIIIe siècle et le château désormais détruit.
La chanson de Verdier
Mais aujourd’hui encore, le comité des fêtes de la rive Droite maintient la tradition, donnant rendez-vous en août pour la prochaine édition, en chantant l’hymne en occitan de St-Geniez écrite par Benoît Verdier qui fut le premier président du comité. Histoire de poursuivre toujours avec émotion -de l’âme et du cœur- le ressenti des Marmots comme celui qui remplit la voix d’Alain Combacau.
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