BD, livres et jeunesse sont à l’honneur, samedi et dimanche, pour la 19e édition.
Si un œil est déjà tourné vers les vingt bougies soufflées l’année prochaine, l’équipe organisatrice de cette 19e édition du Festival de la BD, du livre et de la jeunesse, dessinée samedi et dimanche à la salle omnisports de La Fouillade, n’a pas l’intention de la «brader». Bien au contraire même.
Pour preuve ? Ce rendez-vous incontournable de l’été, au sein du bourg mais également bien au-delà, accueille de nouveau une cinquantaine d’auteurs, et pour certains de renommée internationale. «Nous avons beaucoup de sollicitations de la part des maisons d’édition, note ainsi Christiane Trézières qui a repris le fauteuil de la présidence laissé vacant par Hervé Delerue. Dans les retours de nos mails, les gens nous disent qu’ils trouvent ici ce qu’ils ne... trouvent pas ailleurs.»
«Chez nous, tout le monde y trouve son compte»
Bien évidemment, à La Fouillade, les bénévoles gardent les pieds sur terre et ne se voient pas en haut de l’affiche, comme cela peut être le cas, par exemple, à Angoulême. «Chez nous, tout le monde y trouve son compte, raconte une présidente un peu stressée par sa première mais qui est ravie de pouvoir compter sur une équipe rodée. Aussi bien les visiteurs qui peuvent approcher et discuter avec les auteurs, mais également ces derniers qui mettent en avant une ambiance familiale et conviviale.»
Outre l’affiche crayonnée cette année par le néo-Toulonjacois Jean-Paul Bordier, la présence de Jean-Louis Pesch après huit ans d’infidélité, les curieux pourront également découvrir, entre autres, le travail de bédéistes en herbe venus de Grèce, d’Espagne et d’Estonie dans le cadre d’un projet européen baptisée «Bubbles in and out». Pour le festival de La Fouillade, ce serait plutôt «in».
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