Rodez : Dorothée Carpentier, un moteur pour les Embergues

Elle peint les tableaux à l’encre bleue comme la couleur de ses yeux. Dorothée Carpentier est artiste peintre, avant tout (elle expose actuellement à La galerie Dici, rue de l’Embergue). Sa palette de couleurs est faite aussi de plusieurs compétences, que la jeune femme partage volontiers.

C’est elle qui par exemple, est à l’origine des Floréales, cette fête qui célèbre le printemps, dans les rues de Bonald et de l’Embergue. C’est elle qui aime à peser de toutes ses forces et son énergie pour faire parler de ce quartier, situé au cœur historique pour le faire sortir chaque jour un peu plus, de son état léthargique.

Bien sûr, elle n’est pas seule, dans cette aventure. Elle est aidée en cela par Roselyne Blanc-Bessière, La petite école des arts, O’Zarts citoyens... et tous ces acteurs qui font bouger les rues de l’Embergue, Bonald, Saunhac...

«Fédératrice», c’est sans doute l’adjectif qui la caractérise le mieux. Pour continuer à dynamiser ces rues et «faire du lien entre les gens», une action qui lui est chère, Dorothée Carpentier a des idées plein la tête. «Tous les deux mois, nous allons organiser un apéro au square des Embergues», dit-elle avec beaucoup d’enthousiasme.

Récemment, avec son association Aux Embergues, elle a organisé une remise de prix des créations fleuries, remportée par le cabinet d’infirmières (le deuxième est allé au restaurant l’Aubrac et le troisième au magasin NadyLook). En septembre, elle met en place une conférence et des lectures autour du peintre Van Gogh. Des contes sont également au programme. «Nous allons organiser ces contes chez les uns et les autres dans le quartier», précise Dorothée Carpentier.

Une boîte à idée sera installée dans le quartier À 45 ans, Dorothée ne veut rien lâcher. Ne pas céder au pessimisme, rester dans la création même lorsque certaines journées semblent longues au sein de sa galerie. Pour cette architecte professionnelle, la peinture est un sport de combat. «Je veux faire des rencontres, aller vers les autres à travers la peinture». Elle compte bien mener ce projet et sortir de l’Aveyron pour aller rayonner ailleurs.