La folie des Pokémon a déjà gagné les rues de Rodez !

Ils sont partout! Sur la façade du Broussy, au sommet de la cathédrale, dans le jardin public, sur les berges de Layoule... Comme aux quatre coins du monde, les Pokémon ont envahi Rodez ces derniers jours. Et on compte déjà par centaines le nombre de joueurs, à la chasse de ces petites créatures dans les rues de la préfecture. D’ailleurs, il est impossible de les manquer: yeux rivés sur les écrans de leur smartphone, ils déambulent en scrutant murs et trottoirs à la recherche de Pikachu et de ses acolytes.

Rodez n’a donc pas échappé pas à la folie du jeu Pokémon Go, utilisant la réalité augmentée, une technologie qui fait apparaître des éléments virtuels dans le monde réel. «Depuis que j’y joue, j’ai fait plein de rencontres, que ce soit des jeunes, des quadras et des familles entières! Cela me permet également de redécouvrir Rodez en long, en large et en travers alors que j’y suis né», confie Anthony, 27 ans, qui vient tout juste de créer une page Facebook sur le jeu dans la ville. Il y répertorie tous les endroits stratégiques de Rodez pour progresser. On y retrouve des lieux bien connus (église du Sacré-Coeur, de Saint-Amans, Palais de justice, etc) mais également d’autres plus surprenants à l’image de la maison Canoniale, rue Adrien-Rozier, ou encore de l’ancienne cheminée de brique rouge, avenue de la Gineste.

Un attrait touristique ?

Car les créateurs du jeu japonais se servent de ces endroits historiques, ou bien avec un attrait touristique, pour y créer des «arènes». Comprenez des endroits dans lesquels les joueurs font battre leurs petites créatures, but ultime du jeu. Plusieurs offices de tourisme de France se sont d’ailleurs déjà lancés dans des campagnes de communication autour du jeu, histoire de faire découvrir leurs villes autrement. À Rodez, ce n’est pas encore le cas. «On est très attentif à ce phénomène car c’est tout bénéfique pour nous mais on attend. Il faut être prudent... », confie Florence Taillefer, directrice de l’OT ruthénois.

Pour Hugo, joueur invétéré avec sa bande de « potes », c’est là où le bât blesse. Pour lui, Rodez ne compte pas assez d’endroits historiques et autres monuments pour se développer dans le jeu : «Tous les Pokémon se concentrent dans l’hyper-centre. Par exemple, il n’y en a aucun à Bourran ou aux alentours.» En revanche, les joueurs ont déjà pris d’assaut des bourgs comme Espalion ou encore Salles-la-Source regorgeants, selon eux, de plusieurs créatures rares... En attendant, vous n’avez pas fini de croiser des «chasseurs» de Pokémon aux quatre coins de Rodez !