Lucas Tousart : «L’Aveyron a une part forte dans ma réussite»

  • Lucas Tousart (la coupe à bout de bras) et les Bleuets ont gagné un troisième Euro U19 après les victoires en 2005 (Hugo Lloris et Yohan Cabaye) puis en 2010 (Alexandre Lacazette et Antoine Griezmann). L’histoire de la génération 1997 est cependant loin d’être terminée. Les hommes de Ludovic Batelli ont rendez-vous en Corée du Sud en mai prochain pour la coupe du monde des moins de 20 ans.
    Lucas Tousart (la coupe à bout de bras) et les Bleuets ont gagné un troisième Euro U19 après les victoires en 2005 (Hugo Lloris et Yohan Cabaye) puis en 2010 (Alexandre Lacazette et Antoine Griezmann). L’histoire de la génération 1997 est cependant loin d’être terminée. Les hommes de Ludovic Batelli ont rendez-vous en Corée du Sud en mai prochain pour la coupe du monde des moins de 20 ans. AFP
Publié le
Rui dos Santos

Le Rignacois, passé par les catégories de jeunes à Rodez entre 2010 et 2013, a ainsi réussi là où Hugo Lloris a échoué quelques jours plus tôt. Capitaine, il a soulevé dimanche soir le trophée de champion d’Europe. Place à quelques jours de vacances en famille et entre amis, avant de retrouver son maillot de Lyon lundi 8 août.

Le Rignacois, passé par les catégories de jeunes à Rodez entre 2010 et 2013, a ainsi réussi là où Hugo Lloris a échoué quelques jours plus tôt. Capitaine, il a soulevé dimanche soir le trophée de champion d’Europe. Place à quelques jours de vacances en famille et entre amis, avant de retrouver son maillot de Lyon lundi 8 août.

Comment ça va ?

Mieux. La nuit a été très courte car on avait envie de fêter ce titre tous ensemble. Et on n’est pas champions d’Europe tous les jours.

Qu’est-ce qui a fait la différence à l’arrivée ?

L’état d’esprit du groupe. Ce trophée ne récompense pas seulement le parcours lors de cette compétition mais c’est le fruit de deux ans de travail. On a construit cette équipe.

Un peu de repos maintenant pour recharger les batteries ? 

J’ai eu Bruno Génésio, mon entraîneur de club, au téléphone car il avait envie de me dire qu’il avait beaucoup apprécié mon Euro et je viens juste d’apprendre qu’il me laisse deux semaines de vacances. Il m’attend lundi 8 août... Je vais en profiter pour souffler un peu. J’ai joué tous les matches et ce championnat d’Europe a été assez fatigant. J’ai besoin de sommeil et de repos. Je fais un rapide crochet par l’Aveyron pour embarquer la famille et les amis, et direction la mer.

Ils vous ont soutenu ?

Forcément ! Ma maman, ma copine et son papa, mes meilleurs potes, ont assisté à la finale dimanche soir face à l’Italie. Le stade était aux couleurs de l’Aveyron. (Rires)

Que vous reste-t-il justement de l’Aveyron ?

(Sans hésitation) Mes racines sont aveyronnaises et c’est une bonne chose. Je suis quelqu’un de calme, de posé, et si c’est le cas, c’est parce que dans ce département les gens ont les pieds sur terre. Ils sont pragmatiques. Comme eux, je sais d’où je viens...

Et vous savez également où vous allez ?

Oui, je sais !

C’est quoi la prochaine ligne dans la colonne des objectifs majeurs ?

J’ai envie de jouer une saison la plus complète possible. Car, même si je le savais en signant à Lyon (ce club est d’une autre envergure que Valenciennes), la précédente a été compliquée, contrastée, avec un match et un banc en Ligue 1. C’est une année de transition mais il ne peut pas y en avoir d’autres comme ça. J’aime jouer, il faut que je puisse m’exprimer et m’inscrire dans le projet lyonnais. Ce titre de champion d’Europe, qui plus est avec le brassard, plaide en ma faveur. 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?