Estivada : "La réussite d’une belle aventure humaine"

  • Sarah Vidal, élue de Rodez déléguée à la culture a pris en main l’organisation de l’Estivada avec Francis Fournier.
    Sarah Vidal, élue de Rodez déléguée à la culture a pris en main l’organisation de l’Estivada avec Francis Fournier. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
Publié le
Christophe Cathala

Rodez. L’Estivada a baissé le rideau depuis plusieurs jours: retour avec l’organisateur sur un événement qui a draîné plus de 15000 personnes en trois jours.

Adjointe au maire de Rodez en charge de la culture, Sarah Vidal a eu en charge, avec Francis Fournier, d’organiser cette édition du festival, pour la première fois pris en main par la Ville. Elle revient sur l’événement.

En organisant cette année l’Estivada vous annonciez un "énorme pari pour la ville". Un pari gagné?

Oui, c’est un pari réussi. Qui a été porté avec beaucoup d’enthousiasme et de générosité: c’est la réussite d’une belle aventure humaine avec l’ensemble des équipes de la Ville, les bénévoles, les joueurs du SRA, les Compagnons du Devoir, et tous les Ruthénois qui sont venus prêter main-forte. Belle réussite aussi du côté de la programmation avec des artistes en résidence, Paulin Courtial et Alidé Sans, qui ont bâti une superbe création le jeudi soir. Idem pour Lionel Suarez qui a œuvré avec un bel esprit de générosité. Ils ont pris beaucoup de plaisir et ont su le partager avec le public avec lequel ils ont communiqué. On ne trahit pas le public quand on avance avec sincérité et générosité.

Vous aviez souhaité repenser le festival, y êtes vous parvenus?

Nous voulions recréer du lien entre le festival et la population. Ce que nous avons fait, depuis le mois de mai à travers l’opération «En attendant l’Estivada» a été très important et très apprécié. Et puis nous avons consacré à la programmation une enveloppe plus importante, nous avons porté l’effort sur la création. Et on en est satisfait.

Vous étiez pourtant attendus au tournant...

On ne voulait pas être dans la comparaison avec ce qui s’est fait auparavant. Il est difficile d’organiser un tel festival en régie directe, uniquement avec les services de la Ville. Pour quel résultat? Eh bien on reçoit aujourd’hui de l’ensemble du monde occitan beaucoup de retours positifs, venant d’associations notamment. Ce sont elles qui font vivre la culture occitane toute l’année. Pour nous, on a à la fois su renouveler la programmation grand public et présenter quelque chose de différent, en mettant en valeur ceux qui œuvrent toute l’année pour la culture occitane.

Quelles leçons tirez-vous pour l’avenir?

Nous devons travailler un peu plus en amont avec d’autres régions comme la Nouvelle Aquitaine. Comment intégrer notre festival dans leur politique culturelle et comment accompagner les créations de nos artistes ailleurs? Les partenariats en ce sens sont importants.

Et pour l’an prochain?

Nous allons poursuivre l’opération «En attendant l’Estivada» avec plus de vingt événements de mai à juillet. Et nous allons également améliorer l’organisation à travers ses aspects pratiques. Dès la rentrée, on va tous se retrouver pour lancer la nouvelle édition et y donner une ligne directrice dès l’automne.

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