Rodez : qui sont ces amateurs qui font revivre Fualdès ?
Théâtre. Ils sont une cinquantaine, sur scène et en coulisses, à s’activer depuis neuf mois pour monter la pièce événement de l’été ruthénois, «Qui a tué Fualdès?». Quatre représentations, au total, sont programmées : chaque soir à partir de demain et jusqu’à samedi, en nocturne, sur la place Foch. Le projet est piloté par l’association «Rutènes en scène», présidée par Pierre Foucault.
De gymnase en salle des fêtes
Car cette dernière demi-journée de répétition n’était, selon le metteur en scène Laurant Cornic, pas de trop. Les dix-sept premières scène roulent. Seule la séquence finale restait à peaufiner. Dans la salle des fêtes castonétoise, comme dans le gymnase du collège Saint-Joseph où ils avaient leurs habitudes, les comédiens butent sur une difficulté: l’occupation de la scène. Place Foch, seront installée une immense scène et une avant-scène, ainsi qu’un écran géant destiné à diffuser trois vidéos, tournées en amont pour les scènes qui ne peuvent être jouées en plateau.
Rien de tout ça n’est matérialisé dans les salles de répétition. Seules quelques bandes de rubalise délimitent les frontières à ne pas franchir. Il fallait attendre hier soir pour, enfin, évoluer sur la scène, installée depuis deux jours sur la place Foch.
Un seul homme
Demain, sur les planches, le public aura affaire à une véritable troupe de théâtre. Bien loin des débuts du projet, en novembre. À ce moment-là, se retrouvent hebdomadairement des amateurs confirmés et des néophytes. Certains ont quitté le navire en cours de route, d’autres s’y sont greffés sur le tard. Laurent Cornic et Olivier Royer, à la mise en scène et à la direction des acteurs, ont commencé par rappeler les bases du jeu. Ils se sont parfois arrachés les cheveux.
Mais force est de constater que leur travail a payé. Mieux, ils sont parvenus à fédérer un groupe qui avance aujourd’hui comme un seul homme. L’enthousiasme de Pierre Foucault n’est pas étranger à cette énergie de groupe. En invitant chaque comédien à se passionner pour l’affaire Fualdès, à incarner son personnage jusqu’au bout des ongles. En multipliant les initiatives de communication, aussi, c’est tout le Ruthénois que Rutènes en scène a converti à Fualdès. Et que les retardataires n’ayant pas eu de billet se rassurent... Ce n’est que le début de l’aventure.
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