Rodez joue la carte de la jeunesse

  • Angeline Da Costa, née à Montauban et venant d’Albi, et Élise Bonet, native d’Annemasse et arrivant de Lyon, sont les deux premières recrues ruthénoises pour l’équipe féminine de D1. Un troisième renfort, licenciée pour l’instant au PSG, devrait signer courant août. En attendant, la reprise de l’entraînement est fixée lundi soir à Vabre.
    Angeline Da Costa, née à Montauban et venant d’Albi, et Élise Bonet, native d’Annemasse et arrivant de Lyon, sont les deux premières recrues ruthénoises pour l’équipe féminine de D1. Un troisième renfort, licenciée pour l’instant au PSG, devrait signer courant août. En attendant, la reprise de l’entraînement est fixée lundi soir à Vabre.
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Rui dos Santos

Football (D1 Féminine). Les Ruthénoises ont rendez-vous lundi soir à Vabre pour la reprise de l’entraînement. Sans Stéphanie De Revière et Marine Haupais mais avec Angeline Da Costa et Élise Bonet, les deux renforts de l’été.

Elles sont jeunes, très douées et promises à un très bel avenir. Probablement sous le maillot bleu qu'elles ont déjà porté en U16, U17 et/ou U18... Les deux premières recrues de Rodez, en division 1 féminine, affichent déjà un séduisant curriculum vitae mais les plus belles lignes sont encore à écrire. Certaines le seront donc avec le maillot sang et or sur le dos. Comme prévu, Sébastien Joseph a perdu Ella Kaabachi (Rouen, D2), Marine Lespinasse et Stéphanie De Revière. En revanche, l’entraîneur ruthénois n’avait pas envisagé le départ de Marine Haupais pour Montpellier où elle remplace Kelly Gadéa, qui devrait signer à Marseille, un des promus (avec Bordeaux et Metz). La mutation de sa capitaine a contraint le technicien à revoir sa copie. Il va donc recruter non pas deux, mais trois joueuses.

En attendant l’arrivée d’une fille du PSG courant août, les deux premières sont là. Angeline Da Costa a assisté mercredi soir, en compagnie de ses parents, au match amical entre Toulouse et Montpellier. Née à Montauban le 26 septembre 1999, elle fréquente le Pôle France à l’Insep. Après avoir joué dans plusieurs clubs montalbanais en mixité, elle a fait un crochet de six mois par Toulouse avant de rejoindre Albi où elle a goûté à la D1. Dont un bout de rencontre contre Rodez à Paul-Lignon. Milieu dans l’axe, celle qui vient de passer avec brio son français du bac (15 à l’écrit et 13 à l’oral) a été «séduite par le projet de Rodez».

«C’est un club très formateur, dont l’équipe de D1 progresse chaque année», insiste cette droitière, reconnue pour l’intelligence de son jeu et pour sa technique également. Quant à Élise Bonet, elle était là hier pour passer la visite médicale et visiter les installations. Elle n’en croyait d’ail- leurs pas ses yeux ! Et pourtant, elle en a vu d’autres malgré son jeune âge. Née à Annemasse le 16 janvier 1998, elle est passée par Ambilly et Évian-Thonon, avant de signer à Lyon en 2013, équipe avec laquelle elle a été championne de France U19.

Pensionnaire du Pôle à l’Insep, internationale U16, U17, U18, cette milieu offensif a disputé un match de D1. Refusant plusieurs offres de D1 (Bordeaux, Soyaux et... Lyon, qui voulait qu’elle s’entraîne avec les pros mais joue en U19), Élise Bonet a donc choisi Rodez : «C’est le projet sportif que j’ai préféré et tout l’environnement a aussi fait la différence. Je sais que j’ai un peu de pression parce que j’arrive de Lyon mais je suis prête à relever le défi».

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