Michèle Gaubert, la figure des Pénitents noirs

La chapelle des Pénitents noirs n’a plus de secrets pour elle. Michèle Gaubert officie depuis onze années dans ce lieu que l’on qualifie souvent de joyau de la perle du Rouergue. «Ici, c’est ma deuxième maison», lance-t-elle dans un grand sourire. En Espagnol, en Allemand ou en Anglais, Michèle Gaubert distille les anecdotes, les détails à ne pas manquer de cette chapelle érigée au XVIIe siècle, aux nombreux visiteurs qui en franchissent la porte chaque été.

D’aspect plutôt austère à l’extérieur, de taille modeste, l’édifice renferme pourtant des trésors d’architecture et des décors somptueux, uniques dans la région. On peut notamment relever ses remarquables tableaux du XVIIIe siècle, son retable en bois sculpté (datant du XVIIIe siècle), doré à la feuille, représentant des scènes de la Passion et de la vie du Christ. Et puis, lorsque le visiteur, la voûte en bois, peint de couleurs très vives et dans un style naïf, enchante le regard.

Un endroit «magique» 

«C’est en général la partie qui séduit la plupart des touristes, glisse Michèle Gaubert. Et c’est également l’endroit que je préfère, celui qui fait que je suis heureuse de travailler ici.» En déambulant dans la chapelle, le visiteur peut pousser la curiosité jusqu’à se rendre à la tribune et contempler l’ensemble de l’édifice et ses pièces exceptionnelles.

Pourtant, et malgré les années à arpenter la chapelle des Pénitents noirs, cet endroit «magique», la responsable des lieux n’éprouve aucune lassitude à se retrouver là, dans cette chapelle habitée par l’histoire des siècles passés. L’enthousiasme avec lequel elle donne ses explications ravit les visiteurs. Les commentaires sur le livre d’or sont élogieux, Michèle Gaubert, comme les pièces qui se trouvent dans la chapelle, contribue sans nul doute aussi au charme du lieu.