Aveyronnaise Classic. Les cadors déjà au pouvoir

Sitôt le grand départ donné à Réquista, il a posé ses griffes sur cette Aveyronnaise Classic. Huit ans après sa dernière venue sur la classique, Johnny Aubert a soigné son retour en s’adjugeant deux des quatre spéciales (la 1re et la 4e), jeudi. Le double champion du monde d’enduro (2008, 2009) a fait la course en tête toute la journée, talonné de près toutefois par Marc Bourgeois et Jérémy Tarroux, deux anciens vainqueurs aux dents longues. Avec tout juste un peu plus de 4 secondes d’avance sur les duettistes qui pointent, eux, dans la même seconde, rien n’est fait. Et la bagarre s’annonce somptueuse aujourd’hui, lors d’une étape roulante avec un final en apothéose dans la découverte de Decazeville, sur un parcours de plus de 12 kilomètres de long qui pourrait voir des écarts conséquents se creuser.

Kévin Panis dans le top 10

Derrière ce trio, mais à quelques longueurs, on trouvait Jérémy Miroir qui découvrait l’épreuve et la savourait pleinement. Quant à l’Aveyronnais Kevin Panis, il finissait dans le top 10, se plaçant une nouvelle fois en position de meilleur représentant départemental. Si jeudi, aucun incident notable n’était à signaler, un nombre important d’abandons, dus certainement à la longueur de cette première journée, a été à déplorer. «Nous étions sur une journée typiquement enduro mais je pense que les pilotes ont apprécié. Vendredi (aujourd’hui), cela sera plus roulant mais samedi, pour le final, nous allons revenir à une journée typée enduro, notait Didier Cirgue, le maître d’œuvre de cette 14e édition de l’Aveyronnaise Classic. Je pense que nous devons aller de plus en plus vers ce type de journée.»