Rodez Aveyron Football. Cette fois, le Raf s’est brûlé

  • La  recrue Pierre Ruffaut et les Ruthénois ont eu les occasions pour faire le break. Mais à force de reculer, ils se sont exposés au retour des Tarbais.
    La recrue Pierre Ruffaut et les Ruthénois ont eu les occasions pour faire le break. Mais à force de reculer, ils se sont exposés au retour des Tarbais. Jean-Louis Bories
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    Rodez Aveyron Football. Cette fois, le Raf s’est brûlé
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Maxime Raynaud

Contrairement à la semaine dernière, où il était revenu au score à Colomiers (1-1), le Raf a été rejoint dans les derniers instants, hier par Tarbes (1-1). La faute à une erreur de son gardien mais aussi à un manque de maîtrise global.

Chacun son tour. Revenu de loin la semaine dernière à Colomiers (1-1) en ouverture du championnat, le Rodez Aveyron football s’est retrouvé hier soir dans le mauvais rôle. Il a enfilé le costume de celui qui n’a pas vu venir le coup et l’a finalement pris en pleine poire, après une bourde de son gardien Pierre Laborde, coupable d’avoir relâché un centre repris par Labro à bout portant (84e).

Premier but pour Edouard Daillet

Face à Tarbes, le Raf a donc concédé un nouveau nul au bout du bout, mais il ne pourra pas non plus tout mettre sur les frêles épaules de son jeune portier tant il a trop joué avec le feu. Il avait pourtant fait le plus dur pour sa première à domicile de la saison. Sans régaler dans le jeu, à l’image de sa prestation en Haute-Garonne, en abusant trop souvent de longs ballons et en ne gérant jamais vraiment ni ses temps faibles ni sa santé, certes.

Mais il avait bien commencé en trouvant la clé. Un corner de Pierre Ruffaut, déjà à l’aise dans le rôle du Monsieur Propre du milieu, une tête d’Édouard Daillet pour son tout premier but en «sang et or» (23e) et cette première rue Vieussens avait tout du parfait démarrage. Les hommes de Laurent Peyrelade s’y sont d’ailleurs sûrement vus alors que les minutes défilaient en leur avantage. Mais voilà, à trop subir, à trop reculer sans parvenir à conserver le ballon, ils ont fini par craquer. Un peu bêtement mais en l’ayant aussi un peu cherché.

À trop tarder à faire le break...

Après sa prestation columérine, lors de laquelle il avait endossé le rôle du combattant sans crainte, on pensait ce Raf sûr de lui. Et pendant 75 minutes, ce fut bien le cas, même si sa défense aurait pu payer cher quelques flottements sans les retours in extremis de Pierre Bardy (12e) et de Joris Chougrani (21e), ou la belle claquette de Laborde (44e).

Opposés à des Tarbais surpris la semaine dernière par le promu Paulhan-Pézenas (1-0) chez eux mais toujours joueurs, les partenaires d’un Sébastien Da Silva pas encore à 100% auraient aussi pu se mettre à l’abri. Mais ni Guerbert (26e), ni Coupin (35e), ni Ruffaut (78e) ne sont parvenus à faire le break. On connaît la suite. *

En fait, Rodez la connaissait déjà très bien la saison dernière, lors de nombreuses fins de match chèrement payées. Sur ce point, il n’a pas retenu la leçon. Et cela lui en a coûté deux, hier. Cette fois, c’est lui qui s’est brûlé. Il devra s’en souvenir. 

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