Recyclage des déchets : les opposants au projet viviézo-aubinois montent au créneau

Un collectif d’habitants des hauteurs aubinoises, du Sicol, le Fau, Gamèle Agar, se sont invités, banderoles à l’appui, lors de la réunion publique du conseil municipal d’Aubin. Dans leur viseur, le projet de recyclage des ordures ménagères porté par les sociétés Séchet-Sévigné.

Un projet qui avance selon le collectif car, des propositions de rachat de terrains auraient été formulées à des particuliers. "Sans aucune concertation avec la population, votre représentant a voté pour ce projet au Sydom, contrairement à celui de Viviez qui s’est abstenu", ont rappelé les manifestants au maire André Martinez. Ce projet impacterait deux communes, notamment Viviez, où serait installée l’usine de traitement des ordures ménagères, "dont les nuisances : odeurs, échappement de gaz et autres, toucheront toute la vallée", selon les opposants.

Sur ce site seraient éliminés par recyclage les déchets ménagers locaux et d’autres régions et les «inertes» seraient stockées dans l’Igue du Mas, par transbordeur. "Un transbordeur qui aurait dû, selon les engagements de l’industriel qui vient d’achever la dépollution du site, disparaître du paysage", a souligné un riverain de Peyrolières, "aux premières loges pour constater les désagréments de cet équipement".

Et les opposants au projet de se demander "comment peut-on imaginer remettre des déchets dans un endroit que l’on vient de dépolluer? Ce projet n’apportera pas de valeur ajoutée au Bassin, au contraire, il pénalisera les activités thermale et touristique." Les opposants au projet viviézo-aubinois ont rappelé qu’"il existe une alternative, portée par une économie mixte, en limite du Tarn et de l’Aveyron, qui a été présentée au Sydom".

Le maire André Martinez s’est adressé aux manifestants en soulignant que "certains d’entre vous semblent posséder plus d’informations que nous. On nous a présenté une esquisse de projet concernant le recyclage des déchets utiles. Quand nous en saurons plus, nous organiserons des réunions publiques. Mais, à ce jour, il n’existe aucune certitude."