Virginia Millan danse l'Orient comme une passion

  • Virginia Millan : «La danse m’a sauvée».
    Virginia Millan : «La danse m’a sauvée». José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

La jeune femme espagnole s’est installée récemment à Rodez pour donner des cours de danse orientale.

Quand elle se lance sur la piste, son sourire s’épanouit, son énergie explose. Avec ses cheveux de lionne qui ondule à l’envi sur la musique arabe, Virginia Millan Romero ensorcelle. Cette jeune danseuse et professeur de danse orientale a quitté son pays, l’Espagne pour s’installer à Rodez, il y a quelques mois. Et déjà, elle fait le buzz sur les réseaux sociaux. Telle une tornade, elle a déjà fait sa place. Elle s’est produite à la Baleine, à la fête de la musique et à la MJC de Salles-Curan, sans compter des soirées privées. « Aller vite, toujours plus vite », semble être son credo, son leitmotiv. Et si elle a réussi à rapidement se faire connaître à Rodez, c’est que le piton ne lui est pas complètement inconnu. «J’avais trois ans quand mes parents ont décidé d’émigrer en France, à Rodez. J’y suis restée jusqu’à l’âge de 14ans, avant de repartir en Espagne», se souvient celle qui a gardé de cette décennie un français impeccable, à peine mâtiné de l’accent espagnol. Mariée à 15 ans, elle a un enfant quatre ans plus tard. «J’ai pris au moins 25kg pour cette grossesse. J’étais mal dans ma peau. J’ai cherché un loisir, j’ai trouvé la danse orientale. J’y allais une fois par semaine au cours, et plus je dansais, plus j’étais comme accros », dit-elle en plantant son regard noir dans les yeux.

La danse qui guérit

À 22 ans, Virginia Romero connaît des problèmes personnels. «La danse est venue à mon secours. Elle m’a sauvée. J’avais failli toucher le fond. C’est une danse magique, qui guérit l’âme et le psychisme», ajoute-t-elle. Elle danse souvent et avec passion, à tel point qu’un déclic se fait. «À ce moment-là, j’ai senti que j’étais née pour enseigner. Je me suis donc formée pendant six ans», souligne-t-elle. De voyages, en rencontres, de diplômes en représentation, elle s’est fait une place dans le monde de la danse. À la question de savoir pourquoi la danse orientale plutôt que le flamenco, la réponse est claire. «En Andalousie, deux personnes sur trois ont du sang musulman. Je trouve qu’on se ressemble culturellement. Je suis persuadée que cet amour de la danse orientale vient de mes ancêtres qui sont arabes. Je ne peux pas le prouver, mais je le ressens. Dès que j’entends la musique arabe, je suis transportée», dit Virginia Millan Romero.

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