En Aveyron, la culture part à l’assaut des campagnes

  • Autour de Jean-François Galliard et Averyon Culture, des acteurs culturels du département se sont unis atour d’une belle action culturelle.
    Autour de Jean-François Galliard et Averyon Culture, des acteurs culturels du département se sont unis atour d’une belle action culturelle. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

La deuxième édition de « Nos campagnes, regards croisés » aura pour thème l’alimentation.

Vingt-trois communes, quatre documentaires, des spectacles, des expositions, des lectures, des rencontres : la deuxième édition de « Nos campagnes, regards croisés » gagne du terrain. La mission départementale de la culture, en coordinatrice de ce projet de « Rencontre culturelles de territoire » n’en attendait pas moins.

Car le fil conducteur de cette initiative qui s’étire sur deux mois à partir du 1er octobre, est bien de faire pénétrer un peu plus la culture dans les campagnes. À plusieurs reprises, hier, les acteurs de ces rendez-vous (acteurs culturels de Conques, du Naucellois, du Ségala-Réquistanais, l’espace Georges-Rouquier, les Locomotivés, le syndicat mixte du Lévezou, Yaqua et Compagnie...) lors de la présentation à la presse, ont souligné l’opportunité, par ce biais-là, « d’aller chercher un public que l’on n’a pas l’habitude de voir lors d’événements culturels ».

Le thème développé au cours de ces deux mois tournera autour de l’alimentation. « Un thème central dans nos campagnes » pour Fabien Grimal, qui, dans le Réquistanais souligne toute l’activité culturelle orientée autour de ce qu’il y a dans les assiettes.

D’ailleurs, pour ce festival de rencontres, la plupart des rendez-vous s’achèveront autour d’un repas.Comme à Conques où chaque participant à la conférence « Si on sème, le paradis c’est ici », est invité à venir avec un légume pour la confection d’une grande soupe.

Les locomotives seront également de la fête dans le Lévézou, etc. Puis, ces rencontres ont une autre vertu, et pas des moindres : provoquer la rencontre.

Entre les publics et les artistes, mais aussi entre les acteurs culturels du département.Il est vrai aussi que dans nos contrées, la table du repas est un peu notre arbre à palabre.

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