Aveyron. Les Photofolies rendent hommage à Marc Riboud

  • Le vernissage à la galerie Foch a réuni beaucoup de monde samedi.Les amateurs de photos ont ensuite déambulé entre la galerie Sainte-Catherine et la Menuiserie.
    Le vernissage à la galerie Foch a réuni beaucoup de monde samedi.Les amateurs de photos ont ensuite déambulé entre la galerie Sainte-Catherine et la Menuiserie. Xavier Buisson
Publié le , mis à jour
Salima Ouirni

Le festival, inauguré samedi, est dédié à Marc Riboud, décédé il y a un mois. Des expos sont organisées à Rodez, Villefranche et Decazeville. 

Il y a un mois, Marc Riboud, grand nom de la photographie décédait. Les hommages ont afflué du monde entier. Samedi, le vernissage de l’exposition à la galerie Foch, dédié à cette pointure extraordinaire, s’est elle aussi transformé en hommage. Mais tel n’était pas le projet de Sylvain Lagarde, le président des Photofolies quand, il y a un an, il entrait en contact avec lui. Le décès de Marc Riboud, donne forcément « une dimension particulière » à cette exposition, comme si les Photofolies donnaient rendez-vous à l’Histoire, « comme un signe du destin », a souligné Sylvain Lagarde.

Pour découvrir ou redécouvrir ce photographe aux œuvres célèbres (alors que son nom l’est un peu moins), on peut se rendre à la galerie Foch, jusqu’au 30 octobre. L’on s’aperçoit alors que les photos de Marc Riboud nous sont familières.Beaucoup ont servi à illustrer nos livres d’histoire.Les photos de Mao ou la vie quotidienne des Chinois sont archiconnues. À la galerie Foch, l’expo raconte un demi-siècle d’histoire de la Chine, de 1957 jusqu’à 2010, son dernier voyage qu’il effectua à Shangaï. L’édition des Photofolies 2016 ne saurait se résumer à Marc Riboud, même si à lui-seule, il peut faire l’objet d’un festival.

À la galerie Ste-Catherine de Rodez et à Villefranche...

Alors, comme les autres années, et même si ce festival dédié à la photo manque d’argent (lire par ailleurs), il est resté dans sa configuration « d’éclatement », mais dans des dimensions plus réduites. Les amateurs de la photographie pourront ainsi découvrir Frédérique Bretin à la galerie Sainte-Catherine. La photographe d’origine toulousaine travaille en Dordogne où elle explore les notions de vide et de plein. À la Menuiserie, ce sont les photos d’Aglaé Bory qui sont accrochées aux cimaises.

L’exposition fait place aux mers intérieures. En dehors de Rodez, les Photofolies s’exportent à Villefranche où Dominique Marchès a travaillé sur la « Mémoire des lieux ». À Decazeville, c’est Nicolas Cochereau qui joue « Les intrus ». Ses photos racontent les déchets plastiques qui prolifèrent sur les plages. Enfin, ceux qui aiment Marc Riboud vont se régaler avec le documentaire « Chines 1957-2010 », de Tisseyre, projeté le 13 octobre à 18 heures, aux Archives départementales, avec la participation de Jean Cazelles et Benoît Decron.

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