Éric Viarouge : «Ce groupe a besoin de prendre confiance en lui»

  • Successeur de Marc Da Silva, Eric Viarouge le répète, "cette ville doit exister en Fédérale 2".
    Successeur de Marc Da Silva, Eric Viarouge le répète, "cette ville doit exister en Fédérale 2". José A. Torres
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Mat.R.

Decazeville. En trois matches, l'entraîneur du Sporting vient de concéder sa deuxième défaite de la saison face à un concurrent direct au maintien. Rencontre. 

Vainqueur sur sa pelouse lors du premier match de la saison face à LSA (21-10), le Sporting a concédé dimanche sa deuxième défaite face à Casteljaloux (22-13). Un revers qui inquiète l'homme fort du club, Eric Viarouge. Successeur de Marc Da Silva, l'entraîneur le répète, "cette ville doit exister en Fédérale 2". 

Votre formation est revenue bredouille de son déplacement à Casteljaloux dimanche. Est-ce une erreur de parcours selon vous ?

C’est clairement une contre-performance. Car il ne faut pas se voiler la face, on luttera pour le maintien et Casteljaloux est, en ce sens, un concurrent direct. On a manqué de caractère et de sérénité. L’équipe n’est pas en confiance et cela se sent. On est dans le dur, on le sait. Mais nous ne lâcherons pas.

Après le revers à domicile contre Bergerac et ce déplacement manqué, ce début de campagne est-il déjà inquiétant ?

Bien entendu car nous sommes en retard sur notre plan de marche. On va rapidement devoir gommer nos imperfections et retrouver la victoire.

Le prochain rendez-vous, face à Marmande, leader et vainqueur à Bergerac ce week-end, ne s’annonce pas des plus faciles... La pression est-elle déjà forte sur vos épaules ?

C’est certain. Malheureusement, nous n’en sommes plus au stade de la pression mais de l’urgence. Certes, nous n’en sommes qu’à la 3e journée et je crois dur comme fer en ce groupe mais on doit faire un résultat. Même à quoi ressemblera Marmande ? On disait de Bergerac que c’était un « ogre », alors j’ai peur d’affronter un « super-ogre »... Toutes façons, dans cette poule, quatre-cinq clubs sont promis à de belles choses et nous, on se battra avec les autres pour ne pas descendre.

On dit que le groupe s’est considérablement affaibli comparé aux précédentes saisons. Comment le vivez-vous en tant que coach arrivé cet été ?

J’entends partout qu’on s’est beaucoup rajeuni et autres. Mais dimanche à Casteljaloux, on ne perd pas à cause de notre jeunesse ! On a encore vu un Gaëtan Lozano des grands jours, un Maxime Montbroussous impeccable à l’arrière, un Bastien Pons en forme... Il manque seulement un leader à ce groupe, un relais sur le terrain. Il faut une révélation. Et même si on n’a pas d’internationaux comme à Cahors, ou de joueurs de Top 14 comme partout ailleurs, on a du cœur et l’amour du maillot. Et ça, c’est ce qui me fait croire en mon groupe. Il a juste besoin de prendre confiance en lui.

Cette aventure avec le Sporting vous ravit-elle ou vous inquiète-t-elle ?

Je prends beaucoup, beaucoup de plaisir. Car Decazeville a toujours eu une place particulière dans mon cœur depuis que j’y ai joué. Cette ville doit exister en Fédérale 2. Mais le rugby change et de nombreux clubs grandissent. Mon objectif est donc de ne pas louper ce train-là...

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