Faire d’un Hyères deux bons coups

Si le Raf est au point offensivement, porté notamment par son capitaine Sébastien Da Silva, auteur de 4 buts lors des trois derniers matches (ici à Martigues), il doit surtout se rassurer défensivement, ce soir. Archives Jean-Louis Bories
Faire d’un Hyères deux bons coups
Faire d’un Hyères deux bons coups

Rodez Aveyron Football, Rodez, Football

Publié le 15/10/2016 à 17:11

Maxime Raynaud

CFA (8e journée). Moins en vue lors de ses trois dernières sorties, le Raf reçoit les Varois, ce samedi soir à 20 heures, à Paul-Lignon, avant un enchaînement de déplacements. Deux raisons de repartir de l’avant et d’évacuer les légers doutes.

Il ne faut pas se mentir, au sein de ce groupe D, pas mal d’équipes troqueraient bien leurs problèmes du moment avec ceux du Rodez Aveyron football. Quatrième, potentiel leader ce soir et battu à une seule reprise cette saison toutes compétitions confondues, il n’est pas franchement dans la panade. Mais même si le constat est un peu dur, l’euphorie de son début de saison flamboyant a subi un léger coup d’arrêt ces dernières semaines. Que la venue de Hyères doit effacer ce samedi à 20 heures.

Il y a quinze jours, après la fin de l’invincibilité sur une pelouse de Martigues (3-2) définitivement maudite, Laurent Peyrelade avait déjà ciblé cette rencontre sans le dire. «L’important, ce n’est pas comment tu tombes mais comment tu te relèves», avait d’emblée embrayé l’entraîneur. Quoi qu’il en dise, la manière de cette chute avait tout de même son importance. En Provence, le Raf était apparu certes un brin fatigué mais surtout bien moins solide et solidaire, concédant une foule d’occasions loin de ses standards habituels.

Hyères connaît la recette

Une semaine après la qualification au forceps à Marssac, formation de DHR étrillée 2-1, cela avait de quoi interroger. Une semaine avant un 5e tour de coupe de France irrespirable face à Castanet, équipe de CFA2 balayée aux tirs au but (3-3, 4-3 tab), cela avait de quoi freiner les ardeurs des plus enflammés.

Cet enchaînement, les Ruthénois ne l’ont pas évacué cette semaine. «Si on a des oublis de concentration, d’exigence, de discipline collective, n’importe qui peut nous marquer», a d’ailleurs rappelé le technicien ruthénois, seulement privé ce soir de Mohamed Camara, suspendu. «Si on veut oublier Martigues, il faut remettre la marche avant sur tous nos curseurs collectifs», a-t-il ajouté, pas mécontent de récupérer Laborde et Chougrani, de retour de blessures. Dissiper la vigilance qui escorte désormais le Raf, surtout avant un enchaînement au minimum de trois matches à l’extérieur, passera par là : refaire le dos rond, remettre le pied ensemble et piquer dès que possible.

En face, Hyères, incapable de gagner lors des quatre premières journées, n’a peut-être pas de quoi faire frémir. Mais cette recette, le club varois et son entraîneur historique, André Blanc, la connaissent par cœur. «C’est comme Martigues», compare Peyrelade. à Sébastien Da Silva et ses partenaires de prouver qu’ils savent ne pas refaire deux fois les mêmes erreurs.

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