Le livre jeunesse pour éveiller « les consciences »

Un livre illustré à la main, une petite fille découvre, s’émerveille, page après page, des dessins naïfs mais pleins de sens, même pour un enfant. « Même sans les mots, les enfants se créer un imaginaire, s’inventent des rêves », glisse Alain Dhers.Pour cette deuxième édition du festival du livre jeunesse de Sainte-Radegonde, une conférence autour de « l’importance de la lecture avec les tout-petits » était organisée. ÀRodez, Jeanne Ashbe, Joëlle Turin et Olivier Douzou étaient au Centre culturel départemental pour partager leur expérience, écouter et recevoir celle des parents. Cette année, dix auteurs de livre jeunesse et quatre auteurs de BD étaient invités.

« Le livre lui-même, en tant qu’objet, peut facilement se voir approprié par les enfants, souligne Alain Dhers. Et puis, contrairement à beaucoup de choses, la littérature pour la jeunesse n’est pas conflictuelle : le plus souvent, ce sont des thématiques fédératrices qui sont abordées, qui rassemblement bien au-delà des générations puisque beaucoup d’adultes apprécient de lire des livres jeunesse. » Le poids et le sens des mots s’acquièrent dès l’enfance. Ainsi, « même sans en saisir totalement le sens, cela stimule l’imaginaire, le questionnement, ouvre l’esprit vers un ailleurs, une conscience plus éclairée. »

Les lecteurs d’aujourd’hui feront-ils les lecteurs de demain? « Assurément, glisse Alain Dhers. Mais cela peut être aussi bien des livres, des journaux ou autre. La lecture forme de meilleurs citoyens. Et cela s’apprend dès le plus jeune âge. »