Guillaume Canivenq, le retour ?

  • Avec sa compagne, le pilote panatois a renoué ce week-end avec la compétition aux Cote de Tarn, où il a pris une fort belle 5e place, complétée par une victoire en R3.
    Avec sa compagne, le pilote panatois a renoué ce week-end avec la compétition aux Cote de Tarn, où il a pris une fort belle 5e place, complétée par une victoire en R3. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Après cinq ans sans toucher un volant, l'Aveyronnais Guillaume Canivenq a frappé fort au rallye des Cotes du Tarn. De quoi envisager un retour à la compétition ? Possible...

Guillaume Canivenq n’a rien perdu de son coup de volant, qui a fait de lui, au volant d’une Peugeot 207 S2000, le champion de France 2009. L'année où il fut également le premier Aveyronnais vainqueur du Rallye du Rouergue comme un certain Didier Auriol, auteur d'un triplé en 1986, 1987 et 1988.

Privé de volant depuis presque cinq ans, le Panatois a prouvé que le talent ne se perd pas, en terminant 5e du rallye des Cotes du Tarn, la plus grosse épreuve de Midi-Pyrénées après le Rouergue. S’imposant même dans le groupe R3 avec une Renault Clio R3 derrière Patrick Rouillard (Porche 997 GT3), Jean-Michel Da Cunha (Peugeot 208 R5), Lionel Jacob (Peugeot 206 Maxi) et Julien Marty (Mitsubishi Evo 9). Que des pilotes de talent avec des voitures beaucoup plus puissantes que la sienne. 

Cette prestation signifie-t-elle un retour à la compétition pour Guillaume Canivenq ? «Pas vraiment. Là, c’est tout simplement une pige que j’ai effectuée. C’est la première course après cinq ans d’inactivité car il est très difficile de trouver des budgets, glisse l’intéressé. J’ai été aux 100 vallées comme spectateur et cela m’a donné envie ».

«Pour moi, ce ne fut pas difficile»

De l’envie au passage à l’acte, le pas a été vite franchi et, en un mois, tout a été bouclé et une belle Clio R3 louée. Même pas besoin de chercher un copilote car Adeline, madame Canivenq dans la vie, avait «envie depuis fort longtemps de se lancer dans l’aventure».

«Pour moi, ce ne fut pas difficile. Au contraire. Cela faisait un moment que je disais à Guillaume mon désir de participer à un rallye. En plus, j’ai l’avantage de partir avec un pilote en qui j’ai pleinement confiance. Ce qui facilite les choses. Il m’ a fait ce beau cadeau pour les huit bougies de notre rencontre», se réjouit-elle.

Une partenaire pour laquelle Guillaume Canivenq ne tarit pas d’éloges : «Si je ne savais pas trop ce que ça allait donner, en particulier le vendredi lors des spéciales de nuit, je me suis vite aperçu qu’elle était au top et tout s’est parfaitement enchaîné».

«Pourquoi pas»

Pour Adeline, cela a été «une expérience inoubliable» : «C’était vraiment super. Guillaume à un système de notes assez simple et cela m’a beaucoup aidé. Il suffit ensuite de rester concentré, en particuliers dans les longs enchaînements». Elle regrette tellement peu qu’elle se déclare «prête à replonger si l’occasion se présente».

Seul petit bémol, Agathe, leur petite fille de 2 ans, qu’il faut laisser à la maison avec papy et mamie et qui leur manque beaucoup. «Nous l’appelions très souvent et elle nous disait qu’elle voulait venir. Et, être parents, nous fait également voir les choses un peu différemment», conclut-elle. Alors Adeline et Guillaume Canivenq à nouveau en course ? «Pourquoi pas si des partenaires sont prêts à monter un budget», lâchent-ils en chœur. Fin prêts et ne reculant certainement pas si l’occasion leur est offerte... 

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