Rodez : une soirée autour des fusillés pour l’exemple de la Grande Guerre
Au cours de la première guerre mondiale, 650 soldats français ont été fusillés. Longtemps occultés, les motifs qui ont conduit ces hommes devant le peloton d’exécution apparaissent aujourd’hui comme "peu clairs" ; "absurdes", parfois. Mais en tout cas, pour la Ligue des droits de l’Homme, la Libre pensée de l’Aveyron et l’Anacr, ces soldats méritent "d’être réhabilités".
Jeudi 3 novembre, à 20 h 30 à la maison des associations, un documentaire « Adieu la vie, adieu l’amour », en référence à la chanson de Craonne sera diffusé. À cette occasion, Gilles Manceron, membre du comité central de la LDH et historien, viendra nourrir le débat qui suivra la projection du documentaire. "Aujourd’hui, nous devons relancer la question de cette réhabilitation, explique Léon Mailhé, président de l’antenne locale de la LDH. Le débat a été porté par certains politiques ces dernières années mais il n’est jamais suivi d’actes concrets"
En Aveyron, cinq soldats ont été fusillés pour l’exemple. Ce fait de guerre a pour des décennies jeté l’opprobre sur des familles entières, quand les soldats n’étaient pas célibataires. Cette année, pour la première fois en Aveyron, les trois associations vont demander à déposer une gerbe au pied du monument aux morts de Rodez, le jour du 11-Novembre. "Ce serait une première étape dans la réhabilitation de ces soldats", assure Léon Mailhé.
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