25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville

  • 25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville
    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
  • Ce jeudi matin, à Pont-de-Salars.
    Ce jeudi matin, à Pont-de-Salars. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
  • 25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville
    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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    25 mineurs soudanais à Pont-de-Salars, 14 adultes attendus à Decazeville José A. Torres / Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour
C.C. ; PH.H. et J.B.

Depuis quelques jours, l'Etat a entrepris la destruction du plus grand bidonville de France, à Calais, qui a accueilli jusqu'à 10 000 migrants et réfugiés souhaitant traverser la Manche. Ces derniers ont été répartis, depuis la semaine dernière, dans 102 centres d'accueil et d'orientation, tandis que plusieurs milliers ont choisi de regagner Paris. Un millier de réfugiés était attendu dans la région Occitanie.

En Aveyron, le préfet Louis Laugier avait identifié 54 places disponibles pour les accueillir, à Pont-de-Salars et Decazeville, sans être certain que toutes seront finalement occupées.

Nous avons appris dans la nuit de mercredi à jeudi l'arrivée d'un bus de réfugiés à la base nautique de la Fédération des oeuvres laïques (FOL) de Pont-de-Salars. D'après nos informations sur place, ils seraient environ 25, tous mineurs non accompagnés d'origine soudanaise. Ils ont tous de 14 à 18 ans. Un chiffre désormais confirmé par la préfecture de l'Aveyron, dans un communiqué de presse. 

Solidarité nationale et objectif humanitaire

Dans son communiqué de presse, reçu ce jeudi peu avant 11 heures, la Préfecture indique : "Accueillir ces mineurs qui se trouvaient en situation de grande précarité à Calais relève de la solidarité nationale et répond à un objectif humanitaire. Cette mise à l'abri sera temporaire. Elle doit permettre aux acteurs associatifs et institutionnels d’accompagner ces mineurs dans les démarches administratives liées à leur dossier et à leur projet, pour faire valoir l’ensemble de leurs droits, avant qu’ils puisent être orientés, soit vers le Royaume-Uni, soit vers le dispositif de protection de l’enfance de droit commun."

Le préfet a par ailleurs confirmé l'arrivée de 14 réfugiés adultes, dont on ne connaît pas la nationalité, dans le Bassin decazevillois dans la soirée de jeudi. Ils sont partis de Paris à la mi-journée, où ils avaient trouvé refuge dans le camp improvisé au pied de la station de métro Stalingrad. Plus de 3000 personnes occupent actuellement ce camp. 

"Il faut leur rappeler que 80% de ces migrants relèvent du droit d’asile en France et ont entamé des démarches de demandeurs d’asile", précise Louis Laugier. "Chaque personne hébergée a le choix entre déposer un dossier de demandeur d’asile ou non. Dans ce dernier cas, elle fait l’objet d’un éloignement. Les dossiers de ceux qui en font la demande sont étudiés par l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Passée cette première analyse, ils vont rejoindre un Cada, Centre d’accueil des demandeurs d’asile. Je rappelle que l’Aveyron dispose déjà de 114 places en Cada."

Dans le Bassin

Quant au Bassin decazevillois, une vingtaine de réfugiés est attendue. C'est l’association Accès Logement, qui oeuvre depuis des années dans l’hébergement d’urgence des personnes en difficultés (la seule du territoire à être agréée pour gérer ce genre de situations), qui a été désignée par l’État pour prendre en charge l’arrivée et l’installation des migrants.

Une personne aura aussi pour mission d’encadrer les réfugiés, de les accompagner au quotidien à des niveaux humains et matériels. Les services de la préfecture ont ciblé cinq logements T3 dans le Bassin : trois à Decazeville, un à Cransac, un à Firmi. Ces cinq logements appartiennent au parc HLM, départemental ou local. Dans chacun de ces appartements, quatre migrants seront accueillis.

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