Bassin : Sam Technologies, mise en demeure par la préfecture, doit sécuriser son site

  • Plusieurs incendies se sont déclarés dans les ateliers de l'usine, cet été.
    Plusieurs incendies se sont déclarés dans les ateliers de l'usine, cet été. archives Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

La préfecture met en demeure l’entreprise afin que des travaux de mise à niveau soient réalisés.

On se souvient que, cet été, plusieurs incendies se sont déclarés dans les ateliers de l’entreprise Sam Technologies. Une entreprise qui, pour mémoire, attend toujours de connaître le nom de son repreneur et dont les salariés organisent un grand rassemblement populaire de soutien samedi 5 novembre, à partir de 16 h 30, sur la zone des Prades.

Dépôts graisseux dangereux

Au-delà de cette situation économico-sociale compliquée, voilà que la préfecture met les pieds dans le plat et revient sur les incendies de cet été. Ainsi, à travers un arrêté préfectoral de mise en demeure signé du préfet Louis Laugier, il est indiqué que « Sam ne respecte pas l’arrêté préfectoral qui lui impose de maintenir ses installations propres, au regard des dépôts graisseux qui se sont enflammés et ont contribué à la propagation d’incendies » cet été. De plus, la préfecture considère que Sam « ne respecte pas la délimitation de zones de sécurité et la réalisation d’un plan de sécurité destiné à faciliter l’intervention des forces de sécurité », tout comme la société ne respecterait pas l’obligation qui lui est faite de former son personnel à la sécurité.

Six mois pour agir

À partir de ces différents constats, c’est une mise en demeure en bonne et due forme qui est adressée à Sam Technologies. Les services préfectoraux demandent « sous un délai maximum de deux mois », de transmettre un planning de nettoyage des structures et équipements chargés en graisse dans certains bâtiments. Le nettoyage desdits équipements devra être achevé dans un délai de six mois. Il s’agira également de délimiter un plan de délimitation des risques afin de faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers et de former les personnels en matière de sécurité incendie notamment. Et la mise en demeure ne fait pas dans la demi-mesure, puisqu’il est stipulé dans l’arrêté préfectoral que « si à l’expiration des délais fixés l’exploitant de l’usine n’a pas obtempéré, il sera fait application des suites administratives prévues dans le code de l’environnement », à savoir consignation de sommes, travaux d’office et jusqu’à une suspension d’activité, le tout indépendamment d’éventuelles suites pénales.

Les absents ont toujours tort

Ceci étant, comme on le souligne dans les « milieux autorisés », ce genre d’arrêtés préfectoraux et de mises en demeure seraient monnaie courante concernant les unités industrielles, ici comme ailleurs. En attendant, on imagine mal la direction de Sam Technologies, toujours pilotée par la famille Michaud, ne pas se mettre en règle. Et comme les absents ont toujours tort, ils sont beaucoup en interne à rejeter la faute de cette situation à l’ancien PDG Patrick Bellity, qui n’aurait jamais été vraiment très concerné par les problématiques environnementales ciblés par la préfecture. Affaire à suivre…

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