Decazeville. La Strada souffle ses 10 bougies ce mercredi

  • Maurice Andrieu, élu communautaire en charge de la culture, Marine Petit, responsable des services culturels et Arnaud Segond sont les artisans de ces réjouissances.
    Maurice Andrieu, élu communautaire en charge de la culture, Marine Petit, responsable des services culturels et Arnaud Segond sont les artisans de ces réjouissances. Philippe Boscus / Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

La pari était un peu osé, il s’avère payant. Près de 750 000 spectateurs l’ont fréquenté en 10 ans.

Ce mercredi 16 novembre, le cinéma La Strada fêtera ses 10 années d’existence. Et pour fêter dignement cet anniversaire, l’opérateur, à savoir VEO cinéma, qui gère la salle via une délégation de service public, et la communauté de communes, qui reste propriétaire des murs et du fonds, ont décidé d’une programmation spéciale. Cinq films seront projetés « qui, de par leur choix, précise Arnaud Segond, le responsable de la structure, répondent aux préférences exprimées par le public au cours de la période ».

Incrédulité

Lorsque les élus communautaires décidèrent dans les années 2004, 2005 de la construction d’un nouveau cinéma, le projet ne faisait pas l’unanimité. Nombreux étaient ceux qui doutaient que la fréquentation qui stagnait depuis des années aux alentours de 20 000 entrées par an dans l’ancienne Salle Sartre (précédemment Le Pax) atteindrait les 45 000 entrées promises par les promoteurs de La Strada. La suite on la connaît.

Ce chiffre fut pulvérisé dès la première année d’exploitation et le succès se confirma exercice après exercice, si bien que l’an dernier la barre des 80 000 fut franchie, et que l’on s’achemine cette année vers les 90 000 spectateurs. Le chiffre le plus approchant devrait être indiqué officiellement mercredi, mais il est probable qu’il se situe entre 700 000 et 750 000 entrées. Comme quoi, ce n’est pas la demande qui créée l’offre, mais bien l’offre qui créée la demande.

Urbi et orbi

S’il est difficile de dresser un portrait type des spectateurs, on sait pour autant que s’ils viennent majoritairement du grand bassin, ils sont également nombreux à venir du Figeacois et Capdenacois, du plateau montbazinois, du Rignacois, de Maurs, du Vallon et même de Rodez. Ceci s’expliquant par une programmation similaire au niveau des films « commerciaux », des tarifs plus attractifs et un parking gratuit. Enfin, concernant le public cinéphile, les salles obscures du bassin n’ont rien à envier à la concurrence. Bien au contraire, puisque 53 % des films projetés (soit 30 % des séances) sont des titres Art et Essai, qui attirent bon an mal an 16 000 spectateurs/an.

En outre, La Strada dispose depuis 2010 des trois labels existants, à savoir : répertoire, jeune public et recherche et découverte. Bien vieilli Chacun se félicite du fait que l’équipement a bien vieilli. Pas de dégradations sont à déplorer, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Seuls le confort des sièges laisse un peu à désirer. Mais l’opérateur de la salle, dont la délégation de service public a été reconduite pour dix ans, envisage leur remplacement dans les meilleurs délais. De quoi profiter encore longtemps de ces belles salles obscures. Enfin, comment fêter les 10 ans de La Strada sans y associer Guy Brunet, le réalisateur et plasticien viviézois dont tout l’œuvre est dédié au 7e Art. Une exposition lui sera consacrée dans le hall du cinéma jusqu’au 4 décembre. 

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