Decazeville échoue d'un tout petit point à Issoire

  • 80e+3 : frustré, Jérôme Accorsi se prend la tête à deux mains après avoir loupé de peu la pénalité de la gagne. Photos Jean-Louis Bories
    80e+3 : frustré, Jérôme Accorsi se prend la tête à deux mains après avoir loupé de peu la pénalité de la gagne. Photos Jean-Louis Bories Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
A Issoire, Mathieu Roualdés

Rugby. Malgré une première période totalement en-dedans, les Decazevillois sont passés à deux doigts de s’imposer à Issoire, dimanche.

A trois mètres, trois petits mètres. Dimanche, la victoire s’est jouée à rien pour Decazeville. À cette pénalité frappée de presque 50 mètres, dans les arrêts de jeu, mais finalement trop courte. Malheureusement, Jérôme Accorsi, coutumier de ces coups de pied longue distance, a perdu quelques mètres dans ses tentatives suite à sa récente opération du tendon... Dimanche, ils l’ont empêché d’endosser la tenue de héros du jour.

Et surtout de «sauveur» des siens. Car un succès à Issoire aurait relevé du miracle pour Alvarez, Aguemoune et autres. Car comme face à Marmande ou encore Cahors, il y a peu, le Sporting a attendu d’être donné pour mort avant de se réveiller. Cette fois, il a patienté jusqu’à la 53e minute et un troisième essai encaissé, portant le score à 25-5 !

Quand, en tribunes, on commençait déjà à parler de bonus offensif pour Issoire, Portero et ses coéquipiers se sont littéralement transfigurés. Sans explication. Fini la balade des avants locaux dans les rucks. Fini également ces pénalités concédées sur chaque occasion. Fini surtout ces offensives en demi-teinte. Fini enfin cette tremblote dans les jambes. Decazeville s’est lâché. 

Trois banderilles coup sur coup

Et il n’est jamais aussi bon que lorsque c’est le cas. Avec son envie et son ambition. À l’image de ce choix, respecté tout au long de la rencontre, de ne jamais prendre les points au pied. Et à l’image surtout de cette pénalité rapidement jouée au pied par Accorsi et conclue en coin par le jeune Maxime Monbroussous (57e). Son copain du banc, Maxence Hakomani a ensuite fait parler sa puissance (67e) avant qu’« Acco » ne se décide enfin de percer (72e) !

En deux temps trois mouvements, Issoire s’est retrouvé submergé par cette vague ciel et blanche. La noyade n’était pas loin. Mais on l’a dit : il a manqué quelques mètres. Et bien plus. Car pour nombreux, ce succès espéré aurait eu le goût d’un parfait hold-up. D’une récompense de 30 petites minutes de jeu. Le point de bonus défensif a donc mis tout le monde d’accord. Car encore une fois, il paraissait très loin !

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